Dach s’est fait opérer au genou le 31 octobre. Les médecins lui ont dit qu’il avait besoin de huit mois pour guérir complètement. Malgré des progrès et un retour sur la patinoire, Dach n’aura visiblement pas la chance de jouer un match d’ici la fin du calendrier, le 16 avril.
« Chaque fois que tu es blessé, tu as la motivation de revenir, a rappelé l’attaquant de 23 ans. Tu veux pousser ton échéancier et être prêt à revenir au jeu le plus vite possible. Personnellement, je prends les jours un à la fois, une étape à la fois. Il y a de bonnes et de mauvaises journées. Jusqu’ici, ça va très bien. Les soigneurs sont géniaux, tout comme le personnel de soutien et les entraîneurs en gymnase. Je me sens bien. C’est plaisant de pouvoir chausser les patins de nouveau et de sauter sur la glace. Mais il y a encore une longue route devant moi. »
Quand Dach parle d’une longue route, il ne faut pas oublier qu’il avait reçu un diagnostic de huit mois, ce qui le mènerait à un retour en parfaite santé à la fin du mois de juin.
« La saison dure huit mois et cette blessure prend huit mois, a-t-il précisé. Je devrais être capable d’avoir un été d’entraînement sans avoir à m’inquiéter ou à me poser des questions à propos de ma jambe. »
Troisième choix au total à l’encan de 2019, Dach a eu son lot de blessures lors des dernières années.
À sa première saison avec le CH, il n’a joué que 56 matchs, subissant deux blessures différentes. Lors de son séjour à Chicago, il avait manqué une grande portion de sa deuxième campagne en raison d’une fracture au poignet droit, subie lors du camp avec l’équipe canadienne pour le Championnat mondial junior.
Malgré son historique de blessures, Martin St-Louis a refusé de lui accorder l’étiquette d’un joueur fragile.
« Je ne le sais pas (s’il est fragile), a-t-il répliqué. Il est encore jeune. On va voir. »
Dach gardait le moral malgré cette autre malchance.
« Je ne pense pas que ma progression physique est affectée, a-t-il souligné. Je me sens bien dans mon corps et comment je bouge. Je marchais sans attelle deux ou trois semaines après l’opération. J’ai recommencé à patiner trois mois et demi plus tard. Je me sens bien et fort. C’est plus un défi mental quand tu es à l’écart aussi longtemps. »
Dans le bureau avec les entraîneurs
Dach reste visible dans l’entourage de l’équipe depuis plusieurs mois. Il se retrouve souvent au banc lors des entraînements pour regarder ses coéquipiers. Mais il fait aussi du travail avec St-Louis et ses adjoints, participant à de nombreuses réunions.
« J’en apprends encore plus sur le jeu, je peux voir les choses d’un autre angle, comprendre pourquoi vous voulez faire certaines choses sur la glace, où trouver les espaces pour faire certains jeux. C’est la même chose comme joueur lors de ces rencontres. Mais vous ne voyez pas l’arrière-scène, le nombre de séquences qui sont révisées! Certains matins, c’est un peu long! Il faut arriver tôt! Mais ça vaut la peine et ça m’aide beaucoup. »