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Les Jets de Winnipeg n'ont pas encore décidé s'ils seront dans le camp des vendeurs ou des acheteurs d'ici la date limite des transactions du 21 mars. Ils se concentrent d'abord et avant tout sur la course aux séries éliminatoires, a soutenu le directeur général Kevin Cheveldayoff.

Winnipeg (27-23-10) accuse quatre points de retard sur les Golden Knights de Vegas et la deuxième place de quatrième as dans l'Association de l'Ouest. Les Jets ont trois matchs à jouer d'ici la date limite des transactions - à domicile contre les Golden Knights mardi et contre les Bruins de Boston vendredi, puis à Chicago contre les Blackhawks, dimanche.
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Des décisions doivent être prises quant à plusieurs joueurs qui verront leur contrat venir à échéance à la fin de la saison. Paul Stastny et Andrew Copp pourraient être libres comme l'air le 13 juillet, alors que Pierre-Luc Dubois pourrait devenir joueur autonome avec compensation.
« Nous avons quelques joueurs qui peuvent potentiellement devenir autonomes sans compensation, a noté Cheveldayoff. Ça soulève toujours des questions, mais notre équipe se bat présentement pour sa survie et on aborde la situation en prenant les choses un match à la fois. »
Il y a peu de chances que des mises sous contrat soient faites au courant de la prochaine semaine, selon le DG.
« J'ai parlé aux agents respectifs. Pour le moment, nous nous concentrons sur la possibilité de participer aux séries, a insisté Cheveldayoff. Je ne porte pas vraiment attention à autre chose en ce moment. »
Cheveldayoff a accepté de discuter de la date limite des transactions et des récentes difficultés des Jets dans une entrevue avec LNH.com.
Les Jets seront-ils vendeurs ou acheteurs? Et à quel point est-ce un choix difficile à faire considérant la position actuelle de votre équipe?
« Nous arrivons dans cette période de l'année où les plans commencent à être plus définis selon les conversations menant à la date limite. À chaque date limite des transactions, les discussions s'intensifient sur plusieurs sujets avec les autres directeurs généraux. Qu'on soit acheteur ou vendeur, notre équipe flirte avec le plafond salarial présentement. Nous essayons de gérer les blessures, et si nous devenons acheteurs, il faudrait sortir des salaires pour en faire entrer d'autres, ce qui est l'enjeu. Vous entendez tous les mêmes clichés présentement parce qu'ils sont la réalité. Il y a 16 ou 17 équipes qui jonglent avec des contrats inscrits sur la liste des blessés à long terme, et lorsque c'est votre cas, vous devez gérer votre plafond salarial différemment. L'espace sous le plafond n'augmente pas chaque jour. C'est là que ça se complique. »
C'est plutôt calme sur le marché des transactions lors des derniers jours et vous venez de parler de libérer de l'espace sous le plafond salarial. Pensez-vous que les équipes tentent actuellement de se créer de la marge de manœuvre et que c'est ce qui explique l'accalmie?
« Oui. La situation de chaque équipe est différente. Il n'y a pas de doute qu'à l'approche de la date limite, le maximum d'espace créé sous le plafond, pour les équipes qui ne composent pas avec des blessés à long terme, se fait lors de la journée de la date limite des transactions. Ça peut donc être le facteur déterminant pour certaines équipes en ce qui concerne ce qu'elles seront en mesure ou pas de faire. Je me souviens qu'il y a eu certaines situations dans le passé où tu te disais : "Je vais faire cet échange, mais je ne peux pas le faire avant la journée de la date limite". Puis il faut se rappeler que la taille des formations peut être plus grande lors de la journée de la date limite, alors que tu n'es plus limité à une formation de 23 joueurs. C'est la raison pour laquelle on voit beaucoup d'action lors de cette journée. »
Quel est l'état du marché selon ce que vous voyez et entendez jusqu'ici?
« Très souvent, les conversations tournent autour du plafond salarial. Quelques équipes sont à la recherche de joueurs de location. Quelques équipes tentent d'obtenir des joueurs qui ont encore des années restantes à leur contrat. Chaque situation est différente et c'est généralement la raison pour laquelle vous avez ces discussions. Tu veux savoir comment l'autre équipe voit les choses. »
Après un excellent départ (9-3-3), qu'est-ce qui fait en sorte que les Jets ont été incapables de connaître une autre belle séquence victorieuse?
« Nous avons eu plusieurs discussions à l'interne à ce sujet. Regardez la plus récente semaine, par exemple. Nous avons affronté Tampa Bay (victoire de 7-4 des Jets), qui joue un certain style, puis nous nous sommes rendus au New Jersey (victoire de 2-1 contre les Devils), qui joue un autre style. Nous avons ensuite affronté les Islanders (défaite de 5-2), qui jouent un certain style, puis nous nous sommes rendus à St. Louis (victoire de 4-3 en prolongation), qui a une équipe robuste, ce qui était bien différent de ce que nous venions de voir. Je pense qu'il faut trouver une façon de connaître du succès en jouant ton propre style, tout en étant capable de t'adapter au style de l'adversaire. Nous n'avons pas été en mesure d'afficher suffisamment de constance pour enchaîner les victoires et jouer avec un haut degré de confiance. »
Comment évaluez-vous le travail de Dave Lowry depuis qu'il est devenu entraîneur-chef le 17 décembre?
« Ce n'est jamais facile pour un adjoint d'être promu au poste d'entraîneur-chef par intérim en milieu de saison. Ça comporte plusieurs défis. Les entraîneurs ont travaillé extrêmement fort pour tenter d'instaurer de la constance. Ils font tout en leur pouvoir pour y parvenir. »