KENT HUGHES PRESSER BADGE LEPAGE

Kent Hughes a rencontré les médias au terme d’une journée peu occupée chez les Canadiens de Montréal, vendredi, lors de la date limite des transactions.

Il a abordé la transaction qu’il a réalisée en envoyant Jake Allen chez les Devils du New Jersey et sa décision de garder les services du défenseur David Savard – des sujets couverts par le collègue Jean-François Chaumont – mais il a aussi touché à quelques autres points intéressants.

Voici, en rafale, les autres sujets abordés par le grand manitou du CH :

Roy et Struble aideront le Rocket

L’attaquant Joshua Roy et le défenseur Jayden Struble ont été cédés au Rocket de Laval sur papier pour garantir qu’ils pourront éventuellement aider le club de la Ligue américaine à se tailler une place en séries éliminatoires. Ils demeureront toutefois avec le grand club pour le moment.

Le Rocket est à quatre points des Americans de Rochester, qui occupent le cinquième et dernier rang donnant accès aux séries avec deux matchs de plus à disputer. Roy a deux buts à ses deux derniers matchs avec le CH.

« Nous devons trouver l’équilibre entre ce qui aide Joshua Roy, ce qui aide le Rocket de Laval et ce qui aide les Canadiens de Montréal, a élaboré Hughes. Il reste avec nous pour le moment, mais je ne peux pas dire pour combien de temps encore. Nous évaluerons la situation quotidiennement. »

Une question de timing

Hughes a été l’un des rares directeurs généraux à obtenir un choix de premier tour dans la transaction de Sean Monahan, réalisée au début du mois de février. Après la transaction d’Elias Lindholm à Vancouver, puis celle de Monahan, le marché a semblé tourner à la faveur des acheteurs.

Tout porte à croire que Hughes a fait une bonne affaire en tirant sur la gâchette rapidement.

« On prend des décisions selon l’information que l’on a à ce moment-là, a-t-il expliqué. Parfois, on aura raison, parfois on aura tort. Je ne regarde pas derrière pour voir si nous avons fait un bon coup. Aurait-on eu plus ou moins pour Sean si nous avions attendu? Je l’ignore, mais je suis heureux de la transaction. »

St-Louis peut dormir sur ses deux oreilles

L’entraîneur-chef Martin St-Louis n’a toujours pas de contrat pour la prochaine saison, mais ce n’est pas un dossier qui semble problématique pour Hughes. Tout viendra à point à qui sait attendre.

« On est très contents de son travail, a assuré le directeur général. On a une très bonne relation avec lui. Je ne suis pas inquiet qu’on va s’arranger pour qu’il reste avec nous. Ce n’est pas une décision que nous avons prise pour le moment, mais je ne pense pas que Martin soit inquiet. »

La recherche de constance du no 22

Cole Caufield ne semble pas pouvoir y échapper. La production décevante du petit attaquant – surtout dans la colonne des buts – continue de faire jaser. Auteur de 26 buts en 46 matchs la saison dernière, il n’en a que 19 au compteur en 63 rencontres. La confiance du patron n’est toutefois pas affectée.

« C’est sûr qu’il a moins de buts et probablement plus de passes (31) que ce à quoi on s’attendait, a tempéré Hughes. Une des choses les plus difficiles pour un marqueur de buts, c’est d’être capable de le faire d’une année à l’autre. Cole est un buteur. Il l’a toujours été et j’ai confiance qu’il continuera de l’être. »

Du leadership, éventuellement

En conservant les services de Savard, Hughes a prouvé qu’il accordait une importance à la présence de vétérans pour entourer son jeune noyau. Plusieurs équipes acheteuses ont fait le pari de l’expérience en cette date limite, et ça pourrait bien être le cas du CH quand il entrera dans un cycle de performance.

Les acquisitions de vétérans ne seront peut-être pas pour tout de suite, par contre.

« On sait qu’un jeune groupe peut tirer profit d’un bon leadership, a-t-il amorcé. C’est ce qui ressort chez les Sénateurs en ce moment, par exemple. Ils sentent qu’ils en manquent et qu’ils en ont besoin de plus. D’autres organisations ont entouré leurs jeunes joueurs quand ils tentent d’aller jusqu’au bout.

« Il y a plusieurs choses que nous voulons accomplir, mais je ne sais pas comment ça se traduira. »

Armia et l’aspect mental

Ça n’a pas été le cas tout au long de la saison, mais Joel Armia offre au CH du jeu solide depuis plusieurs semaines, au point où son nom a été mentionné dans les rumeurs de transactions. Hughes lui a lancé des fleurs pour les efforts investis dans son propre développement.

« Quand les joueurs veulent travailler sur l’aspect mental de leur jeu, ce n’est pas différent que lorsqu’ils travaillent sur leurs habiletés, a-t-il dit. Il travaille avec le (préparateur mental) Jean-François Ménard et ça l’a aidé à trouver la bonne mentalité pour jouer à son plein potentiel. C’est ce qu’on voit de lui. »

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