Depuis le temps qu'on en parle, le premier choix au total du dernier encan disputera enfin un premier match dans la LNH lorsque les Rangers se mesureront aux Islanders de New York au mythique Madison Square Garden, jeudi (19 h (HE); TVAS, NHL.TV).
« Je me sens très bien, mais évidemment un peu nerveux, a déclaré l'Eustachois de 19 ans. Ma première présence, je vais essayer de faire ça vite, et après, ça devrait aller. J'ai très hâte à demain. C'est un moment auquel je rêve depuis fort longtemps et je suis convaincu que ce sera très spécial. »
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Spécial, dans tous les sens du mot. D'abord, parce qu'il accomplira enfin l'étape la plus importante de sa jeune carrière, mais aussi parce qu'il le fera devant des gradins vides, et que ses parents, sa sœur et ses amis ne pourront vivre le moment qu'à distance en regardant la télévision.
Comme entrée en matière pour l'un des espoirs les plus attendus des dernières années, difficile d'y avoir plus spécial que la scène à laquelle nous assisterons dans un peu plus de 24 heures.
« Ma famille devra être séparée à cause des règles strictes au Québec, a-t-il fait remarquer aux collègues new-yorkais. Je suis certain que tout le monde va regarder le match. Ce sera quand même excitant pour eux, et je n'en peux plus d'attendre. »
Lafrenière fera ses débuts à l'aile gauche du troisième trio de l'équipe, complété par Filip Chytil et par son compatriote Julien Gauthier - comme c'est le cas depuis le début du camp. Certains pensaient le voir sur les trios de pointe dès le départ, mais les Rangers ne veulent visiblement pas sauter d'étapes.
Il n'est peut-être pas jumelé aux Mika Zibanejad, Artemi Panarin et compagnie, mais rien ne l'empêchera de produire offensivement avec ses deux jeunes compagnons, eux aussi dotés d'un bon flair offensif.
« On se sent bien, a-t-il dit. On s'améliore depuis le premier jouer et on apprend à jouer ensemble. Ce sont des gars qui travaillent fort et qui sont rapides. Ils se battent pour les rondelles. […] Ça aide de jouer avec Julien, c'est le fun d'avoir quelqu'un qui parle français, on peut s'aider. On a un peu le même parcours. »