« Je m'attarde seulement aux choses que je peux contrôler, donc je ne me soucie pas de ce dont la formation peut avoir l'air, a poursuivi Frolik. Je vais travailler fort, et être prêt à me battre pour un poste sur la glace. C'est bien pour une équipe d'avoir de la compétition à l'interne, et c'est ce qui se passe ici.
« Il s'agit d'une autre chance pour moi, d'un nouveau départ. L'année dernière a été un peu difficile de mon côté, alors que j'ai été échangé, mais j'ai hâte d'avoir la chance de me reprendre. »
Pas en terrain inconnu
Frolik n'a peut-être jamais enfilé l'uniforme du Tricolore, mais il ne débarque pas dans une ville qui lui est totalement inconnue. Il s'entraîne en effet chaque été dans la métropole québécoise en compagnie de Jonathan Drouin, avec qui il partage le même agent.
Il va aussi retrouver dans le vestiaire Ben Chiarot, qu'il a côtoyé avec les Jets de Winnipeg, ainsi que Tomas Tatar, qu'il connaît un peu.
« Il y aura quelques visages familiers, mais ça demeure une nouvelle équipe avec de nouvelles personnes, a noté Frolik. Le fait de connaître quelques gars va toutefois aider, c'est certain. »
À Montréal, Frolik va aussi renouer avec Bergevin, qui était à l'emploi des Blackhawks de Chicago lorsque l'attaquant a donné ses premiers coups de patin dans la LNH en 2008-09.
Lorsqu'il lui a été demandé si sa collaboration passée avec Bergevin avait eu un rôle à jouer dans son embauche par les Canadiens, Frolik a reconnu que ça n'avait certainement pas nui.
« C'est probablement davantage une question pour Marc, mais c'est toujours bien de connaître des gens dans l'organisation, comme le directeur général ou l'entraîneur, a souligné Frolik. Il sait quel type de joueur je suis, et je crois que ça explique pourquoi il a communiqué avec moi pour en venir à une entente. »