Le patineur natif de Jonquière, au Saguenay, continue de s'attirer les éloges au camp des recrues des Canadiens de Montréal.
Le directeur du développement des joueurs Rob Ramage a commencé le bal, en début de semaine, en soulignant qu'il a « beaucoup de cœur au ventre ». Les jeunes Québécois fraîchement repêchés, Joshua Roy et Xavier Simoneau, ont affirmé jeudi qu'il est leur modèle.
Le nouvel entraîneur du Rocket de Laval, Jean-François Houle, est également vite tombé sous le charme.
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« Il possède de formidables habitudes de travail », l'a complimenté Houle, vendredi. « On n'a pas besoin de rien lui dire. Il est toujours à l'avant et il veut toujours être le premier à faire les exercices sur la glace. C'est facile d'aimer un joueur semblable. »
Le principal intéressé accepte volontiers toutes les fleurs qu'on lui fait.
« C'est le 'fun' à entendre. C'est flatteur », a-t-il réagi, à l'issue de la deuxième journée d'entraînement sur glace.
« Le travail et l'effort ont toujours été une valeur importante pour moi, a-t-il renchéri. À ma première saison dans la LHJMQ, mon entraîneur Gilles Bouchard m'a donné comme modèle Steve Bégin (ancien des Canadiens, entre autres). Je me suis intéressé à lui et à la carrière qu'il a connue. J'ai regardé des vidéos. Depuis ce temps, je veux être comme lui. »
Harvey-Pinard n'a pas qu'été bon, il a été un leader au cours des quatre saisons qu'il a jouées dans la LHJMQ. À sa troisième saison, il a mené les Huskies de Rouyn-Noranda vers la conquête de la Coupe Memorial en 2019. Quelques semaines plus tard, les Canadiens le repêchaient en septième ronde.
Après avoir passé une quatrième campagne dans les rangs juniors, avec les Saguenéens de Chicoutimi, Harvey-Pinard a connu une bonne première saison dans les rangs professionnels en 2021, en amassant 20 points (neuf buts) en 36 rencontres.
« Je veux continuer de travailler sur les deux mêmes aspects : ma vitesse et mon endurance dans les batailles devant le but adverse.
« J'estime avoir amélioré mon coup de patin, mais je peux atteindre un autre niveau, a-t-il précisé. Pour ce qui est des batailles devant le but, j'ai reçu de bons conseils de vétérans comme Yannick Veilleux et Alex Belzile. J'ai noté des progrès plus la saison avançait.
« J'ai pris un peu de poids au cours des derniers mois. Je suis passé de 177-179 livres pendant la dernière saison à 182-184 livres. »
Harvey-Pinard peut s'inspirer du parcours de Jake Evans qui, après avoir été un choix de septième tour comme lui, a fait sa place dans la LNH à l'âge de 24 ans.
D'ici là, au camp des recrues, il dit retirer une grande satisfaction d'aider ou de guider les plus jeunes, tant sur la glace qu'à l'extérieur.
« Je suis un peu plus vieux que les autres et j'ai déjà une année de jouée dans les rangs professionnels, a-t-il relevé. Je suis là pour aider, comme on l'a fait pour moi à mes premiers camps des recrues dans la LNH.
« Je me souviens qu'à mon arrivée dans le junior à Rouyn-Noranda, des gars comme Jérémy Lauzon et Mathieu Boucher m'ont beaucoup aidé. La saison dernière, Alex Belzile a été très important pour moi. Je veux redonner. J'adore le rôle de leader. »
