Hughes s'est évité des maux de tête avec l'échange de Weber
Le DG des Canadiens a voulu se donner de la flexibilité sous le plafond salarial, et d'autres mouvements sont à prévoir
Les Canadiens ont envoyé le défenseur aux Golden Knights de Vegas, jeudi, en retour de l'attaquant Evgenii Dadonov dans le but de se donner de la flexibilité sous le plafond salarial. Weber, qui n'a pas joué cette saison en raison de multiples blessures et dont la carrière est compromise, doit encore écouler quatre saisons à un contrat de 14 ans d'une valeur annuelle moyenne de 7,85 millions $. Dadonov, lui, doit disputer seulement une autre saison à son contrat de trois ans qui lui rapporte en moyenne cinq millions $, après quoi il pourrait devenir libre comme l'air.
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Avec le statut incertain pour la saison prochaine du gardien Carey Price, qui a disputé cinq matchs cette saison après avoir raté six mois d'activités à la suite d'une opération à un genou, il tombait sous le sens pour Hughes de passer immédiatement à l'action.
« Ce n'était pas primordial de procéder à cet échange cet été, mais ce serait devenu un problème si Carey n'est pas en mesure de jouer, a expliqué Hughes. Avoir presque 20 millions $ en contrats sur la liste des blessés à long terme aurait créé des problèmes pour nous à la fin de la saison prochaine. Nous avions la chance de faire la transaction, et nous ne voulions pas courir le risque d'arriver à la fin de la saison avec un Carey incapable de jouer. Nous aurions alors été mal pris, et toutes les autres équipes auraient été bien au fait de notre situation. À ce moment-là, le prix pour échanger Weber aurait peut-être été plus élevé. »
Le Tricolore était déjà pris à la gorge avec le plafond salarial, et Hughes doit tranquillement préparer le terrain pour le prochain contrat de l'attaquant Cole Caufield, qui pourrait devenir joueur autonome avec compensation au terme de la prochaine saison. Les Canadiens doivent également offrir une nouvelle entente au défenseur Alexander Romanov, qui pourrait devenir joueur autonome avec compensation le 13 juillet, sans compter que la prolongation de contrat de huit ans d'une valeur de 63 millions $ (salaire annuel moyen de 7,875 millions $) du joueur de centre Nick Suzuki, signée en octobre dernier, entrera en vigueur la saison prochaine.
C'est pour cette raison que Hughes a laissé entendre qu'il va continuer à essayer de se donner de la marge de manœuvre sous le plafond. S'il s'est dit heureux d'obtenir un joueur qui pourra contribuer offensivement chez le Tricolore la saison prochaine, il a prévenu qu'il n'exclut pas de procéder à une autre transaction impliquant Dadonov. Montréal (22-49-11) a terminé au dernier rang du classement général de la LNH, et Hughes ne peut pas se permettre de ne pas explorer les différentes options pour améliorer l'équipe.
« Nous sommes une équipe de 32e place au classement, a affirmé Hughes. Nous allons évaluer nos options pour créer de la flexibilité sous le plafond salarial. Est-ce que notre intention est d'échanger Dadonov? Non. Le plan est que Dadonov joue avec nous l'an prochain. Est-ce qu'il pourrait être échangé à la date limite des transactions ou cet été? Nous allons écouter toutes les offres. »
Hughes a confié qu'il a reçu beaucoup d'appels de ses homologues au sujet de la disponibilité de l'attaquant Josh Anderson, et il est revenu sur les rumeurs de transaction entourant le défenseur Jeff Petry. Anderson, 28 ans, a encore cinq années de contrat à écouler, lui qui empoche un salaire annuel moyen de 5,5 millions $.
« Beaucoup d'équipes m'ont appelé au sujet de Josh à partir du moment où je suis devenu DG à Montréal jusqu'à la date limite des transactions, a confié Hughes. Plusieurs ont appelé depuis, et il n'a pas été échangé. Ça vous montre à quel point nous aimons Josh et nous voulons qu'il fasse partie des Canadiens, mais nous allons écouter tout le monde, car c'est la chose prudente à faire en fonction d'où nous nous trouvons présentement au classement. »
Le cas de Petry est un peu plus compliqué. Il est âgé de 34 ans et vient de connaître l'une de ses pires saisons en carrière - 27 points (six buts, 21 passes) en 68 matchs - en plus d'être sous contrat pour encore trois ans à un salaire de 6,25 millions $ par saison, ce qui pourrait le rendre difficile à échanger. À cet égard, Hughes a martelé qu'il ne sacrifiera pas l'avenir de l'équipe simplement pour améliorer sa situation sous le plafond salarial.
« Si vous me demandez si l'on compte utiliser des choix pour faciliter une transaction avec un joueur au contrat plus dispendieux comme Jeff Petry, ce n'est pas notre intention », a-t-il indiqué.