Laviolette a été congédié par les Predators de Nashville le 6 janvier.
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« En ce moment, je me concentre sur ce qui a fait mon succès en tant qu'entraîneur, a dit Laviolette vendredi. Je n'ai pas d'équipe, je n'ai pas de joueurs, mais ce sur quoi je peux me concentrer est de penser à ce qui surviendra lorsque j'aurai une nouvelle chance de m'impliquer avec des joueurs, de bâtir une identité avec une équipe, une organisation. »
Laviolette en était à sa sixième saison avec les Predators, qui montraient une fiche de 19-15-7 au moment où il a été remercié. Nashville a atteint les séries éliminatoires à chacune des cinq premières saisons avec Laviolette en poste, et a participé à la Finale de la Coupe Stanley en 2017. Les Predators s'étaient alors inclinés en six matchs face aux Penguins de Pittsburgh.
En 18 saisons avec les Islanders de New York, les Hurricanes de la Caroline, les Flyers de Philadelphie et les Predators, Laviolette a maintenu un dossier de 637-425-123 et 25 verdicts nuls en 1210 parties. Né à Norwood au Massachusetts, l'homme de 55 ans pointe au deuxième rang pour les entraîneurs américains derrière John Tortorella (655) et au 16e rang de l'histoire de la LNH. Il a remporté la Coupe Stanley en 2006 avec les Hurricanes et a mené les Flyers à la Finale en 2010.
Il est un des quatre entraîneurs de l'histoire à avoir dirigé trois équipes différentes jusqu'en Finale de la Coupe Stanley. Dick Irvin (Blackhawks de Chicago, Maple Leafs de Toronto, Canadiens de Montréal), Scotty Bowman (Blues de St. Louis, Canadiens, Penguins, Red Wings de Detroit) et Mike Keenan (Fleys, Blackhawks, Rangers de New York) l'ont fait avant lui.
Depuis son congédiement, Laviolette est resté en banlieue de Nashville. Son plan était de consacrer du temps à suivre les sports de ses enfants. Sa fille, Elisabeth, est capitaine de l'équipe de balle molle de l'école secondaire Brentwood. Il a également deux fils qui jouent au hockey : Peter, 22 ans, est un attaquant pour l'Université Plymouth State au New Hampshire et Jack, 20 ans, est un attaquant pour l'Université Florida Gulf Coast.
« J'ai été entraîneur six ans consécutifs, beaucoup de matchs, beaucoup de temps loin de ma famille, a-t-il dit. Il y a beaucoup de choses que vous manquez. Je me souviens que la remise des diplômes de mes garçons avait lieu la veille du Match no 1 de la Finale de la Coupe Stanley (en 2017) et je n'ai pas pu y être. Il y a certains événements que j'ai pu voir en vidéo, mais ce n'est pas comme être sur place, surtout en tant que parent. »
Laviolette avait été embauché pour être l'entraîneur de l'équipe américaine au Championnat du monde de la FIHG en Suisse qui devait se dérouler du 8 au 24 mai. Le tournoi a été annulé le 21 mars.
« Le Championnat du monde m'avait remis sur la traque, j'avais commencé à faire des recherches sur les joueurs, à les regarder jouer, a expliqué Laviolette. Nous (Laviolette et le directeur général de l'équipe américaine Chris Drury) étions rendus à entrer dans les chiffres avec les joueurs, à regarder ce que nous voulions bâtir. »
Bien qu'il n'ait pas d'équipe avec laquelle s'associer en ce moment, Laviolette fait tout ce qu'il peut pour rester à l'affût de ce qui se passe avec les joueurs et les équipes et il tente de consolider son style d'entraîneur.
« Pour l'instant, ce n'est qu'un plan. Je crois qu'on en apprend constamment sur le hockey. Il y a eu tellement de changements dans la façon dont le hockey se joue. D'un autre côté, je ne veux pas me départir de ce qui a fonctionné pour moi. Peut-être que mes façons de faire ne fonctionneraient pas pour quelqu'un d'autre, mais je sais qu'elles fonctionnent pour moi. Alors je veux m'assurer que la prochaine fois qu'on fera appel à mes services, je serai prêt à reprendre le collier. »
