Les négociations entre Fiala et le Wild sont en mode attente

STOCKHOLM - Les négociations de contrat entre l'attaquant Kevin Fiala et le Wild du Minnesota sont en mode attente alors que l'équipe se cherche un nouveau directeur général.
Fiala, qui est joueur autonome avec compensation, et son agent, Claude Lemieux, négociaient avec l'ancien directeur général Paul Fenton jusqu'au congédiement de ce dernier le 30 juillet. Le Wild est en train de passer en entrevue les candidats pour le poste vacant.

« Je dois me contenter d'attendre », a admis Fiala pendant la Tournée européenne des médias des joueurs de la LNH, jeudi. « C'est drôle à dire, mais je dois vraiment attendre de voir ce qui va se passer. »
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Fiala a ajouté qu'il ne se préoccupe pas beaucoup de son statut avec le Wild parce que le propriétaire Craig Leipold a indiqué à Lemieux que le Wild veut que Fiala soit de retour.
« J'étais initialement un peu inquiet en raison du départ de Fenton et de la situation actuelle, a avoué Fiala. Mais ils tiennent toujours à retenir mes services, alors je ne m'en préoccupe plus. »
Fiala a admis avoir été triste de voir Fenton être congédié en raison du lien qu'il avait établi avec l'ancien DG.
Fenton a fait l'acquisition de Fiala dans une transaction avec les Predators de Nashville le 25 février. Fenton était également directeur général adjoint des Predators quand l'équipe a sélectionné Fiala avec le 11e choix du Repêchage 2014 de la LNH.
« C'est un grand homme qui a eu un impact énorme sur ma vie, pas seulement sur ma carrière, a confié Fiala. J'étais ému ce jour-là [à la suite du congédiement de Fenton] et durant les jours qui ont suivi, mais au bout du compte, ce sont des décisions d'affaires. Ça peut sembler ridicule, mais c'est la réalité. Quant à moi, je me concentre maintenant sur la saison. »

Fiala, 23 ans, a récolté sept points (trois buts) en 19 matchs avec le Wild après en avoir amassé 32 (10 buts) en 64 rencontres avec Nashville avant la transaction.
« Il y a certains jours où c'est plus difficile, mais la plupart du temps, mon contrat ne m'occupe pas l'esprit, a dit Fiala. Je profite de l'été pour m'entraîner, et je laisse ces choses à mon agent. C'est son emploi. Je m'occupe simplement de ce que je peux contrôler. »