MONTRÉAL – Les Oilers d’Edmonton sont venus de l’arrière pour signer une 10e victoire d’affilée et, du même coup, réaliser une marque d’équipe en défaisant les Canadiens de Montréal 2-1 en prolongation au Centre Bell, samedi.
Le défenseur Evan Bouchard a réussi le filet victorieux au cours d’une attaque massive, à 2:01 de la courte période additionnelle.
La frappe de Bouchard a frappé le poteau avant de bifurquer dans le dos du gardien Samuel Montembeault.
Tenu en respect jusque-là, Connor McDavid a amassé une passe, comme Leon Draisaitl (20e), qui a été le marqueur des Oilers (23-15-1) en temps réglementaire. McDavid a donc étiré à 10 sa séquence de matchs avec au moins un point.
Cole Caufield (12e) a fourni la riposte des Canadiens (17-18-7), qui ont nettement mieux paru contre une des équipes de l’heure dans la LNH, deux jours après avoir été vaincus 3-2 par la pire – les Sharks de San Jose.
Avec 39 arrêts, Montembeault a volé la vedette à Stuart Skinner, qui a repoussé 23 lancers.
« Nous n’avons pas échoué », a avancé l’entraîneur Martin St-Louis au sujet de la troisième défaite de suite de ses troupiers. « Nous avons pris un step, même dans la défaite. »
Le Tricolore tentera de renouer avec le succès face à l’Avalanche du Colorado lundi (19h HE; RDS, SN).
Comme sur la route
Le CH a été impeccable en défense au cours des deux premières périodes. On s’évertuait à fermer le jeu, à la manière d’une équipe qui veut avoir du succès à l’étranger.
« Nous avons joué un match intelligent, a commenté St-Louis. Ce n’est pas facile de gérer la vitesse et l’attaque des Oilers. Nous avons bien fait les choses. Il fallait resserrer la vis en défense et nous avons eu une bonne réponse dans ce département. »
Le but de Caufield, inscrit après 1:43 de jeu, permettait aux Canadiens de tenir les cordeaux serrés. En attaque massive, le petit numéro 22 a dégainé sur la passe transversale de Nick Suzuki. L’astuce qui était devenue au fil du temps la signature des deux comparses en supériorité n’avait pas souvent fonctionné dernièrement.
Les Oilers sont restés de glace devant tant d’hermétisme. Quand ç’a été nécessaire, Montembeault a veillé au grain.