Ce qui leur a fait mal
Une poussée trop tardive : Les Penguins ont amorcé une remontée avec une séquence de 10 matchs consécutifs avec un point (7-0-3) entre le 24 mars et le 11 avril, mais ce ne fut pas suffisant pour pallier les difficultés connues au préalable. Pittsburgh affichait un dossier de 30-30-9 et était à neuf points d’une place en séries à la suite d’une séquence de 3-9-1 entre le 29 février et le 22 mars, ce qui a d’ailleurs mené à la décision d’échanger l’attaquant Jake Guentzel aux Hurricanes de la Caroline avant la date limite des transactions.
L’avantage numérique : Malgré plusieurs joueurs offensifs vedettes et l’acquisition d’Erik Karlsson, qui a mené les défenseurs de la LNH avec 101 points la saison dernière, le jeu de puissance des Penguins a représenté un problème tout au long de la saison, ne produisant pas dans les moments clés. Pittsburgh est 31e en avantage numérique avec une efficacité de 14,6 pour cent – seuls les Flyers de Philadelphie ont fait pire (12,2%) – et a accordé 12 buts en infériorité numérique, à égalité au dernier rang de la LNH avec les Canadiens de Montréal.
Inconstance devant le filet : Après avoir signé un contrat de cinq ans (valeur annuelle de 5,375 millions $) l’été dernier pour continuer à occuper le poste de gardien numéro un des Penguins, Tristan Jarry a vu le réserviste Alex Nedeljkovic être l’un des éléments clés de la poussée de l’équipe en fin de saison. Nedeljkovic a conservé une moyenne de buts alloués de 2,81 et un pourcentage d’arrêts de ,905 en obtenant le départ pour chacun des matchs de la séquence de 7-0-3. Jarry est à égalité au premier rang dans la LNH avec six blanchissages, mais sa fiche de 7-13-1 (3,49 - ,886) depuis le 20 janvier n’a rien fait pour aider les Penguins.