« Je sais que c'est arrivé à une équipe cette semaine de laisser filer une avance de quatre buts, les Panthers de la Floride sont venus de l'arrière, mais ce n'est pas plus acceptable », a-t-il maugréé, au terme de la soirée catastrophe au Centre Bell.
C'était déjà la cinquième fois cette saison dans la LNH qu'une équipe couronnait une remontée victorieuse après avoir tiré de l'arrière par quatre buts. Ça égale le record de la LNH pour toute une saison, établi en 1983-84 et répété en 1985-86.
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« Les Rangers étaient affamés, même s'ils avaient joué vendredi (à Ottawa, défaite de 4-1 face aux Sénateurs), a fait remarquer Julien. C'est une raison de plus pour qualifier notre performance d'inacceptable. Après trois matchs sans victoire, nous aurions dû nous montrer affamés au point de ne pas laisser aller les choses. »
La série d'insuccès a atteint quatre rencontres (0-2-2) et, si Julien avait identifié le manque de finition à l'attaque pour les trois premiers matchs, il tempêtait contre le jeu défensif de l'équipe, samedi.
« Dans les trois matchs précédents, nous ne pouvions pas acheter de but et nous étions possiblement la meilleure équipe des deux, a-t-il noté. Ce soir, c'est différent. Nous avons marqué des buts, nous menions 4-0 et nous avons commencé à jouer avec nonchalance.
« Après la première période, a-t-il continué, j'ai dit aux gars que l'unique raison pour laquelle nous avions l'avance 3-0, c'est parce que nous avions saisi nos chances à l'attaque et que les Rangers ne l'ont pas fait. Nous n'avons pas dominé le premier vingt, les Rangers l'ont dominé. Ils se sont présentés pour jouer.
« Nous étions animés du sentiment d'urgence à l'attaque, mais ce n'était pas le cas en défense. Nous avons été nonchalants », a-t-il répété.
Julien a admis que l'absence des attaquants Jonathan Drouin et Paul Byron est ressentie et il souhaiterait voir des joueurs élever leur niveau de jeu.