O'Reilly sait ce qu'il doit faire pour gagner une deuxième Coupe Stanley

Remporter la Coupe Stanley avec les Blues de St. Louis, la première de la concession, a complètement changé la carrière de Ryan O'Reilly.

« Je pense que ç'a complètement revampé ma carrière de hockeyeur », a dit O'Reilly le 5 juin sur le balado Hockey Sense, animé par Andy Strickland. « Dans la LNH, je n'avais jamais vraiment eu la chance de goûter à la victoire. Je n'avais jamais même gagné une série, puis soudainement, je vais à St. Louis et je gagne le prix ultime. Ça complètement changé cette facette de qui je suis parce que je suis maintenant reconnu comme un gagnant. »

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Le joueur de centre n'avait jamais été en mesure d'aller plus loin que la première ronde des séries éliminatoires lors de ses deux participations avec l'Avalanche du Colorado (2010, 2014), en plus de ne jamais se qualifier pour la grande danse du printemps lors de ses trois saisons avec les Sabres de Buffalo. Mais l'année dernière, à sa première campagne avec les Blues, il a remporté la Coupe ainsi que le trophée Conn-Smythe à titre de joueur le plus utile des séries éliminatoires. Il tentera maintenant de répéter l'exploit, alors que les Blues seront l'une des quatre équipes de l'Association de l'Ouest qui participera au tournoi à la ronde pour décider du classement lors du premier tour des séries éliminatoires.

« C'est incroyable comme sentiment, mais aussi, en y ayant goûté une fois, tu veux recommencer, et lorsqu'on regarde notre équipe, nous aurons une autre chance de le faire, donc c'est très motivant. »

O'Reilly était le meilleur pointeur des Blues cette saison avec 61 points (12 buts, 49 passes) en 71 matchs lorsque la saison a été mise en pause en raison de la pandémie de la COVID-19. St. Louis (42-19-10) avait le meilleur pourcentage de points dans l'Ouest (,662), suivi de l'Avalanche, des Golden Knights de Vegas et des Stars de Dallas, les trois autres équipes qui seront du tournoi à la ronde qui aura lieu dans une ville hôtesse dont l'identité n'est pas encore connue.

« Il n'y a pas une équipe qu'on ne croit pas être en mesure de battre, a souligné O'Reilly. On a une attitude qu'on va tout simplement affronter l'équipe qui sera devant nous et aller de l'avant. Ce sera bizarre de jouer de cette manière, dans une ville hôtesse et tout, mais ça demeure du hockey. C'est notre travail de le faire. Nous avons tous hâte de recommencer à jouer. »

Mais avant de recommencer à jouer, les 24 équipes de la LNH qui sont encore dans la course pour remporter la Coupe Stanley devront reprendre la forme. La deuxième étape du Plan de retour au jeu de la LNH se mettra en branle lundi, ce qui permettra aux joueurs de patiner et de s'entraîner en petit groupe dans les installations des équipes. La troisième étape du plan, qui est un camp d'entraînement complet en équipe, ne commencera pas avant le 10 juillet.

« La première semaine sera très difficile physiquement puisqu'il faudra que nos muscles se réhabituent à patiner, à lancer, toutes ces choses différentes qui te permettent d'être en forme », a rappelé l'attaquant qui est demeuré à St. Louis durant la pause pour assister à la naissance de son deuxième enfant. « Mais après la première semaine, on va voir que les gars vont mieux se sentir, et après trois semaines, les joueurs vont être prêts. Ce sera difficile de se mettre à jouer immédiatement de cette façon, mais c'est la réalité de toutes les équipes. Tout le monde se retrouve au même point de départ, donc ce sera très compétitif et ça me rend fébrile. »

O'Reilly, qui a remporté le trophée Selke à titre de meilleur attaquant défensif de la LNH l'année dernière, avait été échangé aux Blues par les Sabres le 1er juillet 2018 en retour des attaquants Patrik Berglund, Vladimir Sobotka, Tage Thompson et des choix de première ronde (2019) et de deuxième tour (2021).

« On obtient une chance de se battre pour la Coupe. Les gens ont vraiment hâte de revoir du sport, même si ce n'est qu'à la télévision. Ça va rendre la population heureuse en plus de lui permettre de retrouver un semblant de normalité. »