McDonald-Giguere-Carnback-Ducks

La saison 2019-20 de la LNH est en pause depuis le 12 mars en raison des inquiétudes entourant le coronavirus, mais ça n'empêche pas les amateurs de rêver, de penser et de parler de hockey.

Tout comme vous, les membres du LNH.com s'ennuient intensément des montées de Connor McDavid et des prouesses de Nathan MacKinnon. Afin de vous divertir (et de se divertir eux-mêmes), ils ont pensé faire des tours de table dans le but de connaître leur joueur préféré ou celui qui les a le plus marqués pour chacune des équipes de la LNH.
SAISON EN REVUE DES DUCKS : Portrait de la saison régulière | Honneurs individuels | Poolers
Mais attention, on ne parle pas nécessairement ici du meilleur joueur de chaque équipe sur le plan statistique, loin de là! Certes, notre imaginaire peut avoir été marqué par le talent incroyable d'un joueur, mais aussi par la couleur de ses lacets, sa célébration de but, sa chevelure originale, ou encore parce qu'il a été le tortionnaire de notre équipe préférée en séries éliminatoires. Les préférences ne sont pas toujours rationnelles lorsqu'on est un jeune partisan de hockey!
Une petite mise au point s'impose ici. Notre panel étant essentiellement composé de « Milléniaux », avec un seul membre qui a pu voir jouer les Golden Seals de la Californie de son vivant, il ne faut pas s'étonner que les joueurs qui les ont marqués se trouvent presque tous dans l'histoire récente de la LNH.
Aujourd'hui, notre panel dévoile ses joueurs les plus marquants des (Mighty) Ducks d'Anaheim :

Andy McDonald (AG)

Sébastien Deschambault, directeur de la rédaction LNH.com - À l'approche de la saison 2005-06, comme bien des amateurs de hockey, j'avais très hâte de renouer avec mes fameux pools de hockey. J'ai utilisé un de mes premiers choix pour sélectionner Selanne, un de mes joueurs préférés, et lors de la dernière ronde, j'ai décidé de tenter ma chance avec un joueur dont le sommet en carrière était de 28 points, mais dont le nom circulait pour évoluer au centre de Selanne : Andy McDonald. Lorsque Sergei Fedorov a été échangé en novembre, la place de McDonald sur le premier trio a été confirmée, et il a terminé la saison avec 85 points… ce qui m'a permis de remporter facilement mon pool. Je me suis fait un point d'honneur par la suite de toujours réclamer dans mon pool ce petit marchand de vitesse au cours des années qui ont suivi.

Bobby Dollas (D)

Robert Laflamme, journaliste principal LNH.com - Le ton de la rubrique se veut surtout léger et il m'arrivera de vous parler d'un joueur en fonction d'une anecdote vécue avec lui au fil de mes quelque 30 années à frayer dans le hockey. (Faut bien que la matière grise serve à quelque chose…)
Pour commencer, un joueur de la première heure des Mighty Ducks d'Anaheim, le défenseur montréalais Bobby Dollas.

bobby dollas

Pas le plus flamboyant sur la glace et à l'extérieur, le colosse possédait de beaux atouts qui ont piqué la curiosité de neuf équipes au cours de sa carrière de 18 saisons. Les Nordiques de Québec ont été l'une d'elles vers la fin des années 1980.
À une époque où les défenseurs agressifs avaient la cote, on aurait aimé le voir être plus combatif. Un jour, un collègue journaliste de Québec a poussé la note un peu à son endroit en écrivant qu'il ne toucherait pas à une mouche sur la glace.
Or, le lendemain de la parution de l'article, Dollas s'est approché dudit collègue dans le vestiaire des Nordiques. Il a simplement déposé un index sur sa poitrine en disant : « Je touche une mouche ». Puis, il est reparti comme il était venu, provoquant un éclat de rire autour de lui.
Dollas a profité de l'arrivée des Mighty Ducks dans la LNH en 1993-94 pour finalement s'offrir de la stabilité. Et moi, je ne pouvais pas m'empêcher d'avoir une pensée pour les mouches toutes les fois que je le voyais à l'œuvre.

Jean-Sébastien Giguère (G)

Guillaume Lepage, journaliste LNH.com - Profitons de cette première occasion pour mettre cartes sur table : Giguère est le premier, mais loin d'être le dernier gardien de mon palmarès. Vous aurez été avertis. Avec ses larges épaulettes, ses jambières KOHO - mauve, grise et turquoise de préférence - et son style papillon peaufiné et amélioré avec François Allaire, Giguère était un modèle pour tous les jeunes gardiens québécois, dont je faisais partie. Il a été excellent en 2007 quand il a aidé les Ducks à soulever la Coupe Stanley, mais ce qui me reste en tête, c'est sa domination lors des séries de 2003. Il avait traîné les Mighty Ducks sur ses épaules jusqu'en Finale, où il avait mis la main sur le Conn-Smythe à défaut de repartir avec la Coupe au terme des sept matchs face aux Devils. Quelle déception ç'avait été pour moi…
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Scott Niedermayer (D)

Philippe Landry, pupitreur LNH.com - Je sais que Scott Niedermayer a passé la majorité de sa carrière avec les Devils, mais dans mes souvenirs, il est un joueur des Ducks, des Mighty Ducks même. Je le trouvais tellement élégant comme défenseur. À mon sens, il était aussi efficace en défense qu'en attaque. C'était tout un joueur de hockey! Mais ce qui m'a vraiment marqué, c'est qu'il ait pu gagner la Coupe Stanley avec son frère Rob Niedermayer en 2007. Ayant moi-même un frère, je me souviens avoir pensé au sentiment incroyable que ça devait être de soulever le précieux trophée avec celui que tu affrontais dans d'intenses parties de mini-hockey dans le sous-sol familial.

Teemu Selanne (AD)

Hugues Marcil, pupitreur LNH.com- Je ne surprendrai personne en choisissant Teemu Selanne, mais j'ai toujours été impressionné par sa vitesse, sa capacité à marquer des buts et la constance qu'il a maintenue en traversant les différentes époques du hockey. Je me souviendrai toujours du moment où il a remporté la Coupe Stanley en 2007 avec les Ducks et à quel point il était émotif. Lors des dernières secondes de la rencontre, il était en larmes au banc. C'est à ce moment-là que j'ai réalisé ce que remporter la Coupe Stanley signifie pour un joueur de hockey.
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Patrik Carnback (AD)

Nicolas Ducharme, journaliste LNH.com- Jeune, j'ai joué au jeu NHL 96 pendant un nombre incalculable de jours (et de nuits). Or, le jeu semblait avoir un bogue qui favorisait les Mighty Ducks. Chaque fois qu'on commençait une saison, après une journée de matchs, l'attaquant Patrik Carnback se retrouvait inévitablement au sommet des compteurs avec sept buts. Oui, sept buts, à égalité avec le record de la LNH de Joe Malone. Après quelques parties, il se faisait rapidement rattraper, surtout qu'il avait la plus faible cote de l'équipe à 59. Malgré tout, ce nom est resté marqué dans ma mémoire pour cette raison loufoque.

John Ciolfi, pupitreur LNH.com - J'aurais également choisi Selanne - qui n'aime pas Teemu? Qui n'a pas été touché par sa réaction après sa conquête de la Coupe en 2007? - mais un joueur que j'aime regarder dans l'actuelle formation est Jakob Silfverberg. Je suis toujours un "fan" des joueurs qui excellent en infériorité numérique, et grâce à son coup de patin et à son tir précis, il démontre un vrai talent pour changer le rythme d'un match. Il passe parfois sous le radar, même dans sa propre équipe, mais il m'impressionne.

CGY@ANA: Silfverberg marque des cercles