Hugues Marcil, pupitreur : J'ai longtemps aimé Bonk, mais malheureusement, l'histoire d'amour n'a pas duré éternellement. Le joueur de centre tchèque m'a marqué par son nom unique, mais aussi parce qu'il était l'un des bons joueurs des Sénateurs. Entre 1999-2000 et 2001-02, Bonk a réussi trois saisons consécutives de 59 points ou plus, établissant un sommet en carrière de 70 points (25 buts, 45 passes) en 2001-02. J'étais donc fou de joie quand les Canadiens de Montréal, mon équipe favorite lorsque j'étais enfant, l'ont mis sous contrat à partir de la saison 2005-06. Je disais à qui voulait bien l'entendre qu'il allait faire la différence à Montréal. J'aurais toutefois dû me méfier de sa baisse de production lors des deux campagnes précédentes, car la chute a été brutale. En deux saisons à Montréal, Bonk n'a jamais obtenu plus de 23 points, et sa carrière dans la LNH a pris fin au terme de la saison 2008-09, alors qu'il s'alignait avec les Predators de Nashville. Disons que la fébrilité de son arrivée à Montréal a rapidement fait place à beaucoup de déception, et c'est le souvenir que j'en garde.