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Le CH (4-0-2) est resté invaincu en temps réglementaire et il a engrangé 10 points sur une possibilité de 12 au cours de sa virée.
« C'est un très bon voyage, on ne peut qu'être satisfait », a affirmé l'entraîneur Claude Julien, en relevant la récolte de neuf points sur 10 dans l'Ouest canadien.
« Il y a tout de même des choses à travailler, comme la discipline et la couverture dans notre zone, a-t-il renchéri. Mais considérant que c'est le début de la saison et que nous devions intégrer plusieurs joueurs, il y a beaucoup d'aspects positifs à retirer. »
Nick Suzuki a amassé au moins un point dans un sixième match d'affilée, avec un but, et Corey Perry a marqué à ses débuts avec sa nouvelle équipe. Le vétéran ailier droit n'a pas paru du tout rouillé. Brendan Gallagher, Jonathan Drouin et Joel Edmundson ont été les autres marqueurs des gagnants.
Elias Pettersson, son premier de la campagne, et Nils Hoglander ont réussi les buts des Canucks (2-5-0).
Carey Price a obtenu sa 350e victoire dans la LNH, avec 23 arrêts. Son opposant Braden Holtby a repoussé 28 lancers.
Le CH a le numéro des Canucks. C'était pour lui un 17e gain en 22 duels (17-1-4) contre eux depuis le 2 février 2010.
Les Canucks avaient enlevé les honneurs du premier affrontement de la trilogie, mercredi, au compte de 6-5 aux tirs de barrage. Les Canadiens l'avaient emporté 7-3 dans la deuxième confrontation, jeudi.
Le Tricolore rentrera à Montréal le cœur léger, dimanche. Il ne sera de retour en action que jeudi. Les Flames de Calgary seront les visiteurs pour le match inaugural au Centre Bell.
Comptes réglés
Les équipes avaient fait leurs devoirs. La structure en défense a été plus ordonnée, de part et d'autre.
D'entrée de jeu, on a vite évacué un dossier. Le défenseur Tyler Myers des Canucks, qui a blessé Joel Armia (commotion cérébrale) vers la fin du deuxième match, a dû répondre de son geste. Le défenseur Edmundson a pris sur lui de le défier et les gaillards en sont venus aux coups.
« Nous n'avions pas apprécié la mise en échec qu'il a appliquée à Joel (Armia), a relaté Edmundson. Je lui en ai glissé un mot pendant la période de réchauffement. C'était une initiative personnelle, je n'en avais pas parlé à mes coéquipiers. Je n'ai pas remarqué si des coéquipiers m'ont vu lui parler. Il ne s'est pas défilé, il faut lui donner ça. Il a tout mon respect pour ça. »