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La Phase 3 du plan de reprise des activités de la LNH s'amorcera le 10 juillet, alors que les joueurs des 24 équipes qui prendront part à la ronde préliminaire des séries éliminatoires de la Coupe Stanley vont participer à un camp d'entraînement. Pour plusieurs équipes, certaines choses ont changé depuis l'interruption de la saison régulière le 12 mars en raison des inquiétudes entourant le coronavirus, et les formations savent désormais qui sera leur adversaire en ronde préliminaire.

LNH.com offre un survol de la situation actuelle de chacune des équipes qui vont prendre part à la ronde préliminaire. Aujourd'hui, les Islanders de New York.

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Malgré l'arrivée de Jean-Gabriel Pageau à la date limite des transactions, les Islanders connaissaient des difficultés au moment de la pause. La troupe de Barry Trotz montrait une fiche de 2-4-4 à ses dix derniers matchs et venait de glisser à l'extérieur du portrait des séries.

Au cours de ces 10 rencontres, la formation new-yorkaise n'avait inscrit que 26 buts - un problème qui revient les hanter depuis quelques années déjà. Après avoir causé la surprise en balayant les Penguins de Pittsburgh au premier tour, l'an dernier, les Islanders avaient visiblement des ambitions encore plus grandes à l'aube du tournoi printanier.

Selon la nouvelle formule adoptée par la LNH pour le retour au jeu, les Islanders ont rendez-vous avec les Panthers de la Floride, une équipe qui n'avait amassé que deux points de moins qu'eux au moment de la pause, lors de la ronde préliminaire des séries éliminatoires de la Coupe Stanley.

Ce qui a changé depuis le 12 mars

Les Islanders pourront compter sur les retours au jeu du centre Casey Cizikas et sur ceux des défenseurs Johnny Boychuk et Adam Pelech. Le premier avait raté les 13 rencontres qui ont précédé l'interruption de la saison en raison d'une lacération à la jambe tandis que Boychuk avait manqué trois matchs à la suite d'une blessure au visage. De son côté, Pelech souffrait d'une blessure au tendon d'Achille depuis le 2 janvier.

Les Islanders vont remporter la Coupe Stanley si…

Comme les problèmes en attaque perdurent et ne se régleront pas en claquant des doigts, la façon la plus facile pour les Islanders de réussir ce tour de force serait de connaître autant de succès en défensive que l'an dernier. On se souviendra qu'ils avaient maintenu la meilleure moyenne de buts alloués (2,33) dans la LNH.

S'ils ont conclu la présente campagne au 22e rang - le même que l'an dernier - au chapitre de l'attaque avec 2,78 buts par match, ils ont terminé la saison au neuvième échelon en défensive. Ce n'est pas dramatique, mais quand on sait à quel point le style de jeu hermétique est essentiel à leurs succès, ils devront resserrer les choses en vue de la ronde préliminaire des séries éliminatoires.

La carte cachée

Jean-Gabriel Pageau n'a eu le temps de disputer que sept matchs avec les Islanders avant la pause, et il pourrait faire toute une différence à son retour. Acquis à la date limite des transactions, il a inscrit deux buts avec sa nouvelle équipe pour porter à 26 son total pour la saison - un sommet personnel. Cela le place à égalité avec Brock Nelson au sommet de la liste des buteurs des Islanders. La dernière fois qu'il a pris part aux séries éliminatoires, en 2017, le Québécois avait aidé les Sénateurs à atteindre la Finale de l'Est en inscrivant huit buts et deux aides en 19 matchs.

Au sujet de leurs adversaires

Les attentes étaient élevées pour les Panthers notamment en raison de l'acquisition de Sergei Bobrovsky sur le marché des joueurs autonomes, et disons que le rendement de l'équipe a été plutôt décevant. Malgré cet important ajout, la formation floridienne était loin d'être assurée de participer aux séries éliminatoires lorsque les activités de la Ligue ont été mises sur pause. Reste que si le gardien russe joue comme il l'a fait lors du dernier tournoi printanier et que le nouvel entraîneur Joel Quenneville appuie sur les bons boutons, comme il l'a toujours fait, les Panthers risquent d'être redoutables.

Ce qu'ils ont dit

« Je contrôle ce que je peux contrôler, et ça signifie pour moi d'être dans la meilleure forme possible et d'être prêt à jouer s'ils me disent que je dois jouer un match demain matin. Je veux me battre pour la Coupe Stanley. Tu t'entraînes tout l'été et tu joues toute la saison pour avoir la chance de gagner la Coupe. Nous avons maintenant une chance. Nous sommes dans le tournoi à 24 équipes, et c'est là-dessus que je me concentre » - le défenseur Scott Mayfield