« Mon objectif est de créer une bonne première impression », a lancé Roy à l'issue de la première séance d'entraînement sur glace. « Je veux également prouver que j'aurais dû partir plus vite au repêchage. Je suis content d'avoir été repêché par les Canadiens, mais j'estime que j'aurais dû sortir plus tôt. »
Roy n'a pas lésiné sur l'effort au cours de l'été. Il a dit « avoir pris les bouchées doubles pour perdre une quinzaine de livres (sic) ».
« Ç'a été un gros été sur le plan du conditionnement physique », a mentionné l'attaquant beauceron natif de Saint-Georges, âgé de 18 ans. « Je m'étais présenté chez le Phoenix de Sherbrooke à 205 livres, la saison dernière, et là je suis à 185 livres. Je souhaitais améliorer mon accélération et mon cardio. Ça paraît sur la glace. »
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Simoneau a dit avoir été le plus heureux sur terre en se présentant au complexe sportif, jeudi matin.
« Je devais avoir le même sourire d'accroché au visage que quand les Canadiens m'ont repêché, a-t-il avancé. De revêtir le chandail des Canadiens, c'est un honneur et la réalisation d'un rêve. »
L'attaquant de petite taille, natif de Saint-André-Avellin, en Outaouais, a tout de même précisé qu'il ne s'amène pas au camp des recrues « en touriste ».
« Je suis un compétiteur. Je veux laisser ma marque et me faire un nom. Je veux décrocher un contrat pro, a-t-il insisté. Les dirigeants décideront de la meilleure voie à suivre pour moi après. Si c'est de retourner dans les rangs juniors comme joueur de 20 ans, je respecterai leur décision. Je sais qu'ils me dirigeront vers la bonne porte et qu'ils choisiront ce qu'il y a de mieux pour mon développement. »
Sans même qu'on évoque son nom, Roy et Simoneau ont dit vouloir suivre la voie qu'Harvey-Pinard se trace actuellement. L'attaquant de petite taille a été un autre choix éloigné du CH en 2020 (201e) et il vient de connaître des débuts prometteurs dans la Ligue américaine.
« Il est une inspiration pour moi, a affirmé Simoneau. Je veux suivre son exemple. En plus je suis assis à ses côtés dans le vestiaire. Je peux lui parler et voir comment il se prépare. C'est un pro, il a déjà joué une saison avec le Rocket. Il travaille très fort, comme moi. Nous sommes tous les deux le même type de joueur. Je me dis que si Rafael a été capable, je peux le faire. Les Canadiens adorent les joueurs travaillants. Je ne suis pas le plus gros ou le plus rapide, mais je joue avec l'intensité d'un joueur comme Brendan Gallagher. »