Sans le vouloir, elle l'a mise à l'épreuve dans ce gain de 4-3 en prolongation en lever de rideau, mercredi.
La troupe de Jared Bednar s'est forgé une avance de deux buts en première et semblait bien en contrôle quand la formation floridienne a frappé à la vitesse de l'éclair en milieu de deuxième. Deux buts en 48 secondes pour créer l'égalité et ébranler les locaux.
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« C'est une bonne équipe de hockey », a concédé le défenseur Bowen Byram. « Ils jouent dur et si vous leur donnez une chance, ils vont marquer. C'est à peu près ce à quoi on s'attendait. »
Mais au lieu de céder à la tempête, comme on a vu de nombreux adversaires le faire face aux doubles champions en titre dans les dernières années, l'Avalanche s'est ressaisie en revenant à ses bonnes habitudes.
« Nous avons récemment été meilleurs pour compartimenter le match en séquences de cinq minutes, a expliqué Bednar. Nous avons connu une baisse de régime en deuxième, mais nous ne pouvions pas regarder derrière. Ce qui est fait est fait. Nous devions revenir à ce qui nous permet de connaître du succès.
« C'est le Lightning de Tampa Bay, on savait qu'il n'allait pas se laisser battre sans répliquer. […] Nous avons bien joué dans les 25 dernières minutes du match et nous avons gardé le cap jusqu'en prolongation. J'ai trouvé notre groupe très résilient ce soir. »
L'Avalanche a dirigé 12 tirs au but contre seulement cinq pour le Lightning au dernier engagement et n'a eu besoin qu'un d'un lancer en surtemps - celui d'Andre Burakovsky - pour arracher le premier match de cette finale.
« Je n'étais pas du tout inquiet, a commenté le capitaine Gabriel Landeskog. J'ai beaucoup confiance en ce groupe. Nous avons traversé bien pire comme épreuve cette saison. Nous aurions aimé jouer de cette façon pendant 60 minutes, mais c'est le Lightning. C'est une bonne équipe et elle va trouver un moyen de revenir.
« Nous avons fait du bon travail pour remettre les compteurs à zéro. Il faut simplement compartimenter les moments du match, rester dans le moment présent et nous concentrer sur notre prochaine présence. C'est plus facile à dire qu'à faire, mais c'est super important.
« On doit être en mesure de bien gérer nos émotions. Parfois, tu connais un mauvais segment de cinq minutes. Ça arrive. Il faut simplement ramener les compteurs à zéro et se remettre au travail. »
Si les ouailles de Bednar sont en mesure de ne pas paniquer en pareille situation, ils ont probablement déjà trouvé une partie de la réponse à l'énigme que pose le Lightning. Mais ils sont encore loin de la coupe aux lèvres… Comme ils l'ont souvent répété : le Lightning, c'est le Lightning.
Burakovsky, le bourreau
Même s'il a avoué s'être réveillé assez tôt en raison de la nervosité, Burakovsky avait une bonne idée de l'ampleur du moment qui l'attendait en soirée. Et c'est peut-être ce qui l'a aidé à inscrire le but gagnant.
« Peut-être un peu, oui, a-t-il répondu. J'ai vécu ce que c'était une finale, et je savais à quoi m'attendre en termes de rythme de jeu et d'intensité. On sait tous ce qui est à l'enjeu ici. »