Le directeur général du CH Marc Bergevin a confié avoir présenté une offre plus lucrative que celle que de 1,5 million $ pour un an que le vétéran attaquant a acceptée des Maple Leafs de Toronto.
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« Nous avons parlé à Wayne aujourd'hui, a affirmé Bergevin. Nous lui avons offert un peu plus d'argent. Mais Wayne a choisi de jouer pour l'équipe de son enfance. Nous aurions aimé l'avoir à Montréal. Il a opté pour Toronto, il faudrait lui demander pour quelles raisons. Nous lui souhaitons la meilleure des chances. »
Simmonds, même s'il est sur le déclin à l'âge de 32 ans, aurait cadré parfaitement dans le projet de grossir l'équipe en campant un rôle de soutien.
Hall : « On a été actif »
Au moment où il a répondu aux questions des journalistes en milieu d'après-midi, Bergevin ne semblait pas plancher sur des dossiers de grande importance.
Il a avoué avoir été actif dans le cas de l'ailier gauche fort convoité Taylor Hall, qui n'avait pas encore trouvé preneur à ce moment. Hall a réussi 16 buts et il a amassé 52 points en 65 matchs dans les uniformes des Devils du New Jersey et des Coyotes de l'Arizona, la saison dernière.
« Nous avons regardé ça de près, a affirmé Bergevin. Si discuter avec le conseiller et le joueur c'est être actif, alors nous l'avons été. Le temps dira si nous sommes encore dans le portrait. Jusqu'à ce qu'il signe ailleurs, il existe toujours une possibilité », a-t-il élaboré, sans trop de conviction dans la voix.
C'était prévisible dans le contexte de la pandémie qui affecte le sport professionnel : il s'est dépensé beaucoup moins d'argent qu'à l'accoutumée à l'ouverture du marché des joueurs autonomes.
« Ce qu'on voit aujourd'hui, c'est la nouvelle réalité. Une réalité qui sera la nôtre pour les années à venir, a-t-il opiné. Nous en voyons les conséquences. »
Réitérant qu'il reste toujours aux aguets afin d'améliorer l'équipe, le DG a répété être à l'aise avec la formation qu'il fournira à l'entraîneur Claude Julien en vue de la prochaine saison, qu'on espère pouvoir mettre en branle le 1er janvier.
Il a chiffré la marge de manœuvre du Tricolore sous le plafond salarial de 81,5 millions $ à 4,9 millions $. À ce montant, il a précisé qu'il faut déduire environ 1,5 million $ utilisé comme coussin pour les blessures, comme le font la majeure partie des organisations.
