Josh Anderseon badge Chaumont

BROSSARD – Zéro but en 24 matchs, sept buts en 17 matchs et zéro but en dix matchs. Josh Anderson n’a rien d’une horloge suisse cette saison. 

L’attaquant des Canadiens se retrouve encore une fois plongé dans une sécheresse offensive. Mais cette série noire n’attire pas autant l’attention qu’en début de saison. 

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Absent pour quatre matchs entre le 13 et le 18 janvier en raison d’une blessure au bas du corps, le gros ailier n’a pas touché la cible depuis son retour au jeu. Il y a un zéro dans la colonne des buts à ses dix dernières sorties. 

Comme il l’avait fait lors des premières semaines du calendrier, Martin St-Louis a réitéré sa confiance envers Anderson. 

« Il faut le laisser respirer un peu, lui montrer des exemples et avoir des conversations, a dit St-Louis. Josh a beaucoup d’atouts. Il doit les amener dans le jeu d’équipe. Je ne dis pas qu’il joue juste de bons matchs et qu’il n’est pas chanceux. Mais il a joué de bonnes rencontres où j’aurais aimé qu’il se fasse récompenser. On veut aider sa confiance avec la rondelle dans les endroits où il peut marquer. On continuera de l’essayer de l’aider pour que ça revienne. »

Pour sortir la tête de l’eau, Anderson a comme objectif de se concentrer sur son jeu loin du filet adverse. 

« Pour moi, je cherche à revenir à la base, a-t-il dit. Je suis un type de joueur nord-sud. Je dois utiliser ma rapidité pour déstabiliser les défenseurs et donner de l’espace à mes coéquipiers. J’ai besoin d’être plus alerte et je me concentre plus sur mon jeu défensif dernièrement. Je ne veux pas me faire marquer quand je suis sur la glace. » 

Mais aux yeux de St-Louis, la quête de la constance demeure le plus grand enjeu pour Anderson. 

« L’année n’est pas terminée, mais jusqu’à présent, la constance reste l’enjeu avec Josh, a souligné l’entraîneur-chef. On sait ce qu’on peut avoir avec lui. Je trouvais qu’il s’était retrouvé, mais il s’est blessé et il a manqué du temps. Ce n’est jamais facile quand tu reviens au jeu et que tu changes de coéquipiers au sein de ton trio. Il y a eu d’autres blessés. On sait ce qu’il est capable de faire, mais on doit l’aider pour obtenir la meilleure version de lui. » 

Encerclé par un petit groupe de journalistes après l’entraînement, Anderson ne trouvait pas la bonne réponse pour expliquer son inconstance et sa très faible production offensive. 

« Je ne sais pas. Je veux trouver des solutions pour m’en sortir. Mais présentement, je désire me concentrer sur mon jeu défensif et j’ai besoin de jouer avec du rythme pour offrir de l’espace à mes coéquipiers. J’ai besoin de foncer au filet et j’imagine que je finirai par marquer un but vidange. 

« Oui, je peux regarder les chiffres, a-t-il poursuivi. Parfois, tu y accordes trop d’importance. Je n’ai jamais été un gars de points depuis mes débuts dans la LNH. Quand je suis à mon sommet et que je joue de la bonne façon, je peux produire offensivement, mais il y a plus que ça. » 

À l’aile droite avec Newhook

À l’entraînement mardi matin à la veille du match contre les Sabres de Buffalo au Centre Bell, Anderson a patiné à l’aile droite avec Alex Newhook au centre et Joshua Roy sur le flanc gauche. À ses derniers matchs, l’Ontarien était à l’aile droite avec Jake Evans et Tanner Pearson. 

Dans le revers de 4-3 contre les Capitals samedi à Montréal, le trio d’Evans se retrouvait sur la patinoire pour deux des trois buts des visiteurs à cinq contre cinq. St-Louis a visiblement choisi de mêler ses cartes pour le prochain match. Et ce n’est pas un hasard. 

Anderson n’a amassé que 15 points (sept buts, huit passes) en 51 matchs. Sur le plan défensif, il présente le deuxième pire rendement de l’équipe à moins-21. Brendan Gallagher est au sommet dans cette catégorie peu envieuse à moins-23.