L'attaquant natif de Pittsburgh était déjà très fébrile à plus de 24 heures d'affronter l'équipe de son enfance, les Penguins, au PPG Paints Arena, mardi (19 h HE, RDS, TSN2, ATTSN-PT, ESPN+, NHL.TV).
À LIRE AUSSI : Canadiens : Domi se cherche
« Je peux difficilement être plus heureux », a-t-il lancé avant le départ des Canadiens vers la ville de l'acier, lundi.
« C'est un moment très particulier de retourner à l'endroit où tout a commencé pour moi et en portant le chandail des Canadiens. Ma famille et moi n'oublierons pas ça de sitôt.
« J'ai justement plusieurs membres de ma famille, des cousins, qui demeurent toujours à Pittsburgh et ils sont déjà très énervés. Ma mère est déjà en route et elle devrait arriver avant moi. »
Barber, âgé de 25 ans, a grandi à Pittsburgh et il était de son propre aveu un farouche partisan des Penguins.
« Mon premier souvenir est le rachat de l'équipe par Mario Lemieux (en 1999) et j'ai également été marqué par les arrivées de Sidney Crosby et d'Evgeni Malkin », a-t-il évoqué, lundi.
« J'ai même été témoin au Joe Louis Arena de Detroit de la conquête de la Coupe Stanley des Penguins contre les Red Wings en 2009, au septième match de la Finale. Vous vous souvenez de l'arrêt de Marc-André Fleury à la toute fin? »
Barber a raconté qu'il a fait partie d'équipes qui n'étaient pas piquées des vers, que son père dirigeait, à ses débuts dans le hockey mineur à Pittsburgh. Il y avait de futurs joueurs de la LNH en J.T. Miller (Canucks de Vancouver), Vincent Trocheck (Panthers de la Floride) et le gardien John Gibson (Ducks d'Anaheim).
Barber en sera mardi à son quatrième match seulement dans la LNH - son premier en presque trois ans. Repêché par les Capitals de Washington en 2012 (167e au total), il a livré trois matchs sous les couleurs des Capitals en février 2017 - aucun point.