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Vous les connaissez surtout de nom, et ils appartiendront à différentes équipes de la LNH d'ici quelques jours. À l'aube du Repêchage 2020 de la LNH, qui se tiendra les 6 et 7 octobre, l'équipe de LNH.com s'est entretenue avec certains des meilleurs espoirs francophones sur différents sujets un peu plus légers afin de vous permettre d'en connaître un peu plus sur eux.
Aujourd'hui on leur a demandé ceci :
Qui est l'adversaire qui t'a donné le plus de fil à retordre jusqu'ici dans ta carrière?

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Mavrik Bourque, Cataractes de Shawinigan
J'ai affronté Noah Dobson, des Huskies de Rouyn-Noranda, quand j'avais 16 ans en séries éliminatoires. Il passait plus que la moitié du match sur la patinoire. Il était gros et fort, et ce n'est pas pour rien qu'il était dans la LNH, avec les Islanders de New York, à 19 ans.
Hendrix Lapierre, Saguenéens de Chicoutimi
Je dirais Samuel Poulin (Penguins de Pittsburgh). Je pense qu'il a tout ce qu'il faut. Il est gros, il est fort et il patine vite. C'est sûr qu'Alexis Lafrenière n'est pas mauvais non plus et qu'il est assez difficile à tasser, mais je crois que Poulin est un des meilleurs joueurs de la Ligue.
Thomas Bordeleau, Programme de développement de l'équipe nationale de USA Hockey des moins de 18 ans (NTDP) / Michigan (NCAA)
Il y a plusieurs équipes de la LNH qui m'ont demandé ça et je n'ai pas été capable de répondre à la question. Je n'ai pas un adversaire en particulier qui me vient en tête. Le joueur auquel je pense, c'est mon coéquipier Jake Sanderson dans les entraînements (rires). Pour moi, il est tellement complet. Il est capable de tout faire sur la patinoire et j'ai beaucoup de respect pour lui. C'est le meilleur choix qu'une équipe peut faire au prochain repêchage.
Jacob Perreault, Sting de Sarnia (OHL)
Il y en a quelques-uns, mais un de ceux qui m'a impressionné à ma première saison dans la Ligue de l'Ontario, c'est Nick Suzuki qui joue maintenant avec les Canadiens de Montréal. Il était vraiment habile et il était très difficile à affronter.
Théo Rochette, Remparts de Québec
Quand j'ai joué en équipe nationale suisse au tournoi des moins de 17 ans, j'avais affronté l'équipe américaine avec Jack Hughes. Ç'avait été une mission assez compliquée. Le trio de Hughes avec Cole Caufield, ç'avait été quelque chose à défendre. Je n'avais pas réussi à limiter les dégâts… Ç'avait fini 7-2.
Lukas Cormier, Islanders de Charlottetown
L'attaquant Egor Sokolov, des Eagles du Cap-Breton. Il est très sous-estimé, à mon avis. Il est gros et quand il s'empare de la rondelle avec de la vitesse, il est difficile à arrêter parce qu'il est excellent en protection de rondelle.
William Villeneuve, Sea Dogs de Saint-Jean
Je dirais Jakob Pelletier, qui jouait avec les Wildcats de Moncton. Je ne me plaindrai pas du fait qu'il a été échangé aux Foreurs de Val-d'Or parce que je n'aurai pas à l'affronter six ou huit fois par année. Il a de l'impact dans toutes les facettes du jeu et il est capable de rentrer dans ta tête. Tu as beau essayer de le déranger, il va juste rire et aller marquer après.
Jérémie Poirier, Sea Dogs de Saint-Jean
On parle beaucoup d'Alexis Lafrenière quand on pose cette question-là. Ça ne fait aucun doute que c'est un excellent joueur et l'un des meilleurs que j'ai affrontés, mais je dirais Egor Sokolov. À 6 pieds 4 pouces et 230 livres, quand il rentre sur l'aile, il est pas mal dur à tasser. C'est un joueur différent au niveau junior, tu n'en vois pas souvent des patineurs aussi imposants. Ça te force à adapter ton jeu.