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BOSTON- C'est en Finale de la Coupe Stanley que naissent les légendes. Celle impliquant Carl Gunnarsson dans la première victoire historique des Blues de St. Louis en Finale de la Coupe Stanley, mercredi, amusera les générations à venir.

L'histoire commence par le vétéran défenseur suédois qui a lancé à l'entraîneur Craig Berube, avant le début de la prolongation, qu'il désirait simplement obtenir une autre chance de marquer.
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C'est que Gunnarsson, qui ne possède pas la réputation d'être un franc-tireur, venait de passer très proche de procurer le gain aux Blues vers la fin de la troisième période. Le tir qu'il avait décoché avec environ deux minutes à jouer avait fait résonner le poteau à la gauche du gardien Tuukka Rask.

STL@BOS, #2: Gunnarsson touche le poteau tard en 3e

Le plus drôle de l'anecdote, c'est que Gunnarsson a eu la discussion avec Berube à la salle de bain, au moment de se vider la vessie.
« Ouais, je ne peux pas nier », a répondu le héros de la soirée, un peu gêné, qui a vu son compatriote Oskar Sundqvist vendre la mèche du récit. « C'est à cet endroit que ça s'est passé. Ça rend la chose encore plus amusante, j'imagine. C'est une bonne histoire. »
Trois minutes et cinquante et une secondes après le début de la prolongation, Gunnarsson a concrétisé la chance qu'il souhaitait obtenir, et les Blues l'ont emporté 3-2 afin de créer l'égalité 1-1 dans la série face aux Bruins de Boston.

STL@BOS, #2: Gunnarsson trouve la lucarne en surtemps

« J'avais passé proche vers la fin de la troisième période et j'ai eu la petite discussion avec Craig pendant l'entracte, a dit Gunnarsson. Je lui ai simplement dit que j'avais besoin d'une autre chance. »
« J'ai aimé l'entendre dire ça. Nous avons fait des blagues sur le sujet », a mentionné Berube, avant de faire l'éloge de la soirée de travail de Gunnarsson.
« 'Gunny' a connu tout un match. Je suis très heureux pour lui qu'il ait obtenu le but gagnant. Il a frappé le poteau en troisième et il se sentait soudainement bien dans sa peau, avec raison. »
Dans 20, 30 ou 40 ans, à la question-quiz « Quel joueur a inscrit le premier but victorieux de l'histoire des Blues en Finale de la Coupe Stanley? », le nom de Gunnarsson ne sera possiblement pas le premier qui viendra à l'esprit des amateurs de hockey.
« C'est un petit boni », a admis Gunnarsson au sujet de l'histoire qu'il a marquée. « C'est très 'cool' quand vous y pensez. C'est un formidable sentiment, mais je suis pas mal convaincu que nous ne nous arrêterons pas ici. »
C'était de surcroît un premier but pour le défenseur âgé de 32 ans en 57 matchs en séries éliminatoires.
« Je ne marque pas souvent, c'est assurément mon but le plus important en carrière. Il n'y a rien qui se rapproche de ça », a-t-il conclu.