DETROIT – Kyle Connor soutient qu’il n’a pas besoin de s’établir des objectifs de statistiques personnelles, car il ne veut pas s’imposer de limites.
« J’essaie de ne pas y penser », a-t-il dit.
Qui sait ce qu’il pourrait accomplir?
L’attaquant a récolté un but et deux passes dans la victoire de 6-2 des Jets de Winnipeg contre les Red Wings de Detroit mercredi, atteignant au passage le plateau des 500 points en carrière.
Au cœur d’une séquence de 10 matchs consécutifs avec au moins un point – un record pour la concession Jets/Thrashers d’Atlanta pour entamer une saison – Connor est à égalité au deuxième rang de la Ligue au chapitre des buts (9) et au troisième rang pour les points (17).
« Parfois, tout roule pour toi, a-t-il dit. Tu tombes dans une espère de zone, surtout quand on connaît des matchs comme ceux-là. »
Connor pourrait-il atteindre le cap des 50 buts en une saison pour la première fois? Et celui des 100 points?
L’ailier de 27 ans a marqué plus de 30 buts à six reprises et enregistré plus de 60 points cinq fois, établissant des sommets personnels de 47 buts et 93 points en 2021-22. Depuis 2017-18, sa première saison complète dans la LNH, il occupe le huitième rang de la Ligue pour les buts (250) et le 25e rang à égalité pour les points (497).
« J’aime le regarder jouer, a admis le centre des Red Wings J.T. Compher. Je sais toujours quand il est sur la glace si je joue contre lui, et je sais qu’il n’a pas besoin de beaucoup d’espace pour trouver le fond du filet. Il est tout un joueur de hockey, et il semble continuer de s’améliorer. »
Ça allait de soi que Connor se donne en spectacle devant famille et amis, mercredi. Il a grandi en banlieue de Detroit, où il lançait au moins 100 rondelles par jour dans le garage de la maison familiale, laissant des marques visibles sur le béton et les murs.
Il a passé une saison à l’Université du Michigan, menant la NCAA avec 35 buts et 61 points en 2015-16.
« Ça pouvait se voir dès les premiers entraînements au Michigan, s’est souvenu Compher, un de ses coéquipiers à l’époque. Il pouvait marquer de n’importe où. Il pouvait marquer peu importe la façon dont la rondelle arrivait à lui. Il trouvait une façon de mettre la rondelle au bon endroit.
« La précision de son tir appartient à l’élite. Il est rusé. Ce n’est pas un tir de fantaisie. C’est plutôt rusé, rapide et avec assez de force. Et toujours au bon endroit. »