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Avec la saison 2019-20 de la LNH interrompue depuis le 12 mars en raison des inquiétudes entourant le coronavirus, LNH.com revient sur la campagne de chacune des 31 équipes de la Ligue.

Aujourd'hui, un portrait des Flames de Calgary au moment de la pause :

Flames de CalgaryFiche : 36-27-7, 79 pointsPosition dans la course aux séries : Troisième rang de la section Pacifique

Malgré une saison remplie de rebondissements pas toujours heureux, les Flames avaient réussi à se maintenir parmi les trois meilleures équipes de la section Pacifique au moment de la pause. C'est surtout, soyons honnête, grâce à la course de tortues que se livrent les équipes de cette section.

Après une spectaculaire saison de 107 points, qui s'est terminée en queue de poisson par une élimination rapide en cinq matchs contre l'Avalanche du Colorado au premier tour des séries, les Flames ont connu toutes sortes d'ennuis. Ils se dirigeaient vers une maigre récolte de 93 points.

L'entraîneur Bill Peters a remis sa démission à l'équipe, le 29 novembre, alors que la LNH et les Flames étaient au cœur d'une enquête sur des allégations voulant qu'il ait utilisé des insultes racistes envers un joueur plus tôt durant sa carrière.

Il a été remplacé de façon intérimaire par Geoff Ward, qui n'a pas pour autant été en mesure de relancer une attaque étonnamment en panne.

S'ils comptaient sur cinq joueurs ayant amassé au moins 70 points, l'an dernier, le meilleur pointeur de l'équipe à l'interruption, Matthew Tkachuk, ne totalisait que 61 points avec 12 matchs à jouer. Des insuccès qui ont soulevé plusieurs questions sur la composition du noyau de l'équipe.

Le soleil a brillé…

On croyait bien que les Flames avaient trouvé leur erre d'aller quand Ward a pris la barre de l'équipe au tournant du mois de décembre. La formation albertaine a remporté sept matchs de suite - sa plus longue séquence victorieuse de la saison - quand l'entraîneur associé a pris le contrôle. Les Flames ont inscrit 28 buts lors de ces sept rencontres, ce qui laissait entrevoir du positif au chapitre de l'attaque.

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Le ciel s'est assombri…

Les Flames ont encaissé six revers de suite (0-5-1) entre le 9 et le 19 novembre. Ils ont été blanchis à trois occasions au cours de cette mauvaise séquence et n'ont inscrit que cinq buts au total - une panne plutôt importante et inquiétante. Ils ont mis un terme à tout ça en battant les Flyers 3-2 en tirs de barrage avant que la tourmente concernant Bill Peters ne s'amorce. Visiblement pas trop dérangée, l'équipe a ensuite entamé son heureuse séquence après s'être inclinée en tirs de barrage contre les Penguins de Pittsburgh.

La révélation de la saison

Les choses ont été plutôt tranquilles au rayon des bonnes nouvelles, mais Andrew Mangiapane s'est avéré une lueur d'espoir dans l'entourage de l'équipe. L'attaquant de 24 ans, qui avait fait la navette entre Calgary et Stockton l'an dernier, s'est établi dans la LNH et a obtenu la confiance de Ward. Il s'est parfois retrouvé sur les deux premiers trios de l'équipe et a récolté 32 points, dont 17 buts, en 68 matchs alors qu'il n'en avait amassé que 13 en 44 rencontres, en 2018-19.

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Performance individuelle de la saison

Mark Giordano n'est pas étranger aux longues soirées de travail. Il maintient une moyenne de 23:53 de temps de jeu, la plus haute chez les Flames, mais il a surpassé cette marque en jouant durant 28:50 dans une victoire de 4-3 en prolongation face aux Coyotes. Il a inscrit le but égalisateur en fin de match, a récolté une aide et a dirigé neuf tirs au but au cours de la rencontre.

Match le plus intéressant de la saison

Oilers 3, Flames 4, 11 janvier : Les Flames ont signé la deuxième de trois victoires consécutives face aux Oilers d'Edmonton, le 11 janvier, en l'emportant 4-3 contre leurs rivaux. Ce match a ravivé la tension dans la bataille de l'Alberta puisque Zach Kassian et Matthew Tkachuk se sont retrouvés au cœur d'une altercation qui a fait jaser pendant plusieurs semaines.

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