Cassidy a même dû changer son plan de match pour tenter de trouver une confrontation plus avantageuse pour ses protégés. Il a notamment rétrogradé Pastrnak sur le deuxième trio au profit de David Backes à quelques reprises dans le deuxième affrontement.
« Quand ils ne marquent pas, on sent habituellement leur présence en défensive, a commenté Cassidy. Ils ont fait du bon travail contre les gros trios au cours des trois premières rondes, mais jusqu'ici le trio de Schenn a eu le dessus à forces égales. C'est pour ça que j'ai changé un peu les choses.
« Je ne peux parler pour les Blues, mais je m'attends à ce qu'ils cherchent cette confrontation à St. Louis. Ce sera un bon défi pour Bergeron, Marchand et Pastrnak et je suis sûr qu'ils répondront à l'appel. Je m'attends à ce que le troisième match soit leur meilleur de la série. »
Gérer les émotions
Pas qu'il soit souvent enjoué à l'idée de rencontrer les médias, mais Brad Marchand semblait particulièrement avoir hâte de quitter le TD Garden après le match de mercredi. La petite peste des Bruins a été invisible jusqu'ici en Finale et son état d'esprit est assez facile à deviner.
« Nous devons être meilleurs, a-t-il laissé tomber. Personnellement, je n'ai pas été bon dans les deux matchs et ça ne peut pas continuer comme ça. »
Son bâton a d'ailleurs payé le prix lorsqu'il est entré au banc après une mauvaise présence en deuxième période, signe que le travail acharné des Blues commence à fatiguer les joueurs des Bruins.
« C'est un sport émotif et c'est normal d'avoir des moments de frustration comme ceux-là, surtout avec ce qui est en jeu, a fait valoir Bergeron. Il faut se concentrer sur la tâche et ne pas tomber dans la frustration.
« Je ne suis pas inquiet, mais c'est sûr que nous devons être meilleurs. Ce n'est pas la première fois que nous ne marquons pas. On l'a déjà vécu dans les séries et il faut puiser dans notre expérience. Tout ce qu'on peut contrôler, c'est notre manière de répondre dans le troisième match. »