Boeser était alors premier chez les recrues de la LNH avec 29 buts, mais Mathew Barzal, des Islanders, avait 69 points contre 55 pour Boeser, qui avait toutefois disputé sept matchs de moins. La lutte était féroce.
« Ça fait mal quand ton meilleur joueur se blesse. Ça fait partie de l'adversité, et c'est à ce moment que d'autres joueurs doivent se lever, comme on l'a prouvé cette année », a souligné Boeser.
Les Canucks ont dû se débrouiller sans Pettersson plus tôt cette année, lui qui a été victime d'une commotion cérébrale qui lui a fait rater six matchs. Leur fiche de Vancouver durant cette période a été de 3-3-0 avec 11 buts marqués contre 18 accordés.
Boeser a en effet raison lorsqu'il dit que d'autres joueurs devront se lever. Lors des 13 derniers matchs des Canucks, Pettersson et lui ont marqué 41 pour cent des buts de Vancouver. Fort heureusement, durant la même période, l'équipe a aussi été la sixième plus efficace de la LNH en défensive, un contraste bien différent des deux premiers mois de la saison où elle était 30e.
« Notre gardien joue bien, notre équipe joue mieux. On a un jeune groupe qui s'améliore. On pourrait expliquer cela de plusieurs façons. Même si tu veux marquer dans cette Ligue, si tu ne sais pas défendre et garder des rondelles hors du filet, tu n'auras pas beaucoup de succès, même si tu marques plusieurs buts », avait mentionné Green avant le match.
Tout de même, il faut trouver le fond du filet pour l'emporter. Avec seulement quatre buts marqués à leurs trois dernières rencontres, tous dans le match face aux Sénateurs d'Ottawa mercredi, les Canucks devront maintenant trouver le moyen de marquer plus, et ce, sans leur meilleur buteur.