Alex Nedeljkovic, Red Wings de Detroit (G) : Nedeljkovic défend le filet d'une équipe en reconstruction, mais il avait à tout le moins le mérite d'être roi et maître à sa position à Detroit. Ce n'est plus le cas avec l'acquisition de Ville Husso vendredi. On ne peut pas exclure la possibilité que Nedeljkovic s'empare du rôle de partant grâce à de bonnes performances, mais lors du repêchage, l'entraîneur Derek Lalonde a déclaré que « nous avions l'intention d'acquérir un gardien pour partager le filet avec "Nedo". » Voilà des propos qui vont faire peur aux poolers, qui détestent les systèmes d'alternance devant le filet, encore plus au sein d'une formation en reconstruction. Husso s'est fait connaître des poolers avec un reluisant dossier de 25-7-6, une moyenne de 2,56, un taux d'efficacité de ,919 et deux blanchissages celte saison, et il aura toutes les chances de se faire valoir chez les Red Wings, surtout après avoir signé un contrat de trois ans vendredi.
Ivan Provorov, Flyers de Philadelphie (D): On ne peut pas dire que Provorov a été très convaincant sur le plan offensif au cours des dernières saisons à Philadelphie, et l'arrivée du défenseur Tony DeAngelo représente une mauvaise nouvelle pour lui parce qu'il devrait perdre beaucoup de ses responsabilités offensives. DeAngelo débarque dans la ville de l'amour fraternel fort d'une saison de 51 points (10 buts, 41 aides), incluant 20 points sur le jeu de puissance, en 64 rencontres. Les Flyers ont beaucoup de problèmes, et l'avantage numérique en est un, alors qu'ils ont terminé au dernier rang de la LNH avec une efficacité de 12,6 pour cent dans cette facette du jeu cette saison. Il n'y a aucun doute que DeAngelo s'amène à Philadelphie pour aider dans ce département, au grand déplaisir des poolers qui ont misé sur Provorov.
Cam Talbot, Wild du Minnesota (G): Talbot a été l'un des gardiens les plus payants cette saison avec un dossier de 32-12-4, une moyenne de 2,76, un pourcentage d'arrêts de ,911 et trois blanchissages, mais les poolers ont déchanté lorsque Marc-André Fleury s'est amené avant la date limite des transactions et qu'il a obtenu la part du lion des départs en fin de saison et en séries éliminatoires de la Coupe Stanley. Mauvaise nouvelle pour Talbot, le Québécois a signé une prolongation de contrat de deux ans avec le Wild jeudi. Fleury aura 38 ans en novembre prochain, donc on peut se questionner sur sa capacité à assumer les responsabilités d'un véritable gardien numéro un, sauf qu'il faut probablement s'attendre à un système d'alternance devant la cage du Wild.