« Je crois que nous sommes plutôt solides de haut en bas de la formation, a-t-il argué. Nos gardiens sont très bons cette année. Nos gros canons font partie des meilleurs de la Ligue, et nous avons de gros défenseurs qui peuvent bien bouger la rondelle. Nous devrions être assez bons. »
Les Finlandais le seront encore davantage si Laine débarque à cette compétition au sommet de son art.
Il a bien sûr touché la cible à son premier match de la saison, mardi, mais il est le premier à avouer qu’il a encore beaucoup de chemin à faire pour revenir au niveau de jeu qu’il souhaite. Après tout, il n’a encore qu’un match au compteur dans la dernière année en raison des blessures.
Dans ce contexte, il est reconnaissant envers l’état-major finlandais et la confiance qu’il a démontrée à son endroit.
« Je sais ce que je suis en mesure d’amener à ce club, et je sais que je peux être un très bon atout, a-t-il plaidé. J’apprécie la confiance qu’ils ont en moi et je sais que je serai fin prêt quand le tournoi s’amorcera. »
Il continuera de retrouver ses repères en disputant un deuxième match, jeudi, alors que son compatriote Jusse Saros et les Predators de Nashville seront de passage au Centre Bell. Laine jouera encore en compagnie de Kirby Dach et de Juraj Slafkovsky.
« Ce ne serait pas idéal si le tournoi s’amorçait demain, a-t-il avoué en parlant de sa condition physique. Mais j’ai deux mois devant moi. Ça me laisse beaucoup de temps pour retrouver mon niveau de jeu et redevenir très bon. »
Laine vivra notamment cette expérience avec son compatriote Joel Armia, lui aussi sélectionné par la Finlande. L’imposant attaquant n’aura assurément pas le même rôle offensif que Laine, mais il a prouvé à travers les années qu’il pouvait être fort utile dans des missions défensives lors de grands matchs.
« Il est l’un de nos meilleurs joueurs en désavantage numérique ici, a dit Laine au sujet de son timide compagnon. Il est très solide défensivement, et il peut aussi générer de l’attaque et jouer sur le jeu de puissance. Il peut tout faire. C’est un couteau suisse et c’est important d’en avoir dans l’équipe. »
Montembeault veut gagner des points
À l’autre extrémité du vestiaire, Samuel Montembeault a pris la parole un matin de match – chose très rare – pour discuter de sa sélection par la formation canadienne. Le gardien du Tricolore est pour l’instant identifié comme le troisième en lice, derrière Jordan Binnington et Adin Hill.
Les commentaires du directeur général adjoint, Julien BriseBois, voulant que les trois portiers soient présentement sur un pied d’égalité, ne sont toutefois pas tombés dans l’oreille d’un sourd.
« En deux mois, il peut se passer beaucoup de choses, a dit le Québécois de 28 ans. Si je joue bien d’ici là, on ne sait jamais. Ils vont probablement y aller avec le gardien qui sera en feu au moment de commencer le tournoi. C’est à moi de jouer du bon hockey d’ici là. »
Malgré un début de saison en dents de scie – lié en grande partie aux difficultés générales du Tricolore – Montembeault est celui des trois qui affiche la meilleure efficacité (,901). Sa sélection parmi l’élite du pays pourrait lui donner un bon regain de confiance dans les prochaines semaines.
« C’est un beau vote de confiance, a-t-il commenté. Je sais que plusieurs directeurs généraux ont travaillé ensemble pour bâtir cette équipe-là, et c’est plaisant de voir qu’ils me font confiance. »