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« Pour être franc, je m'attendais à ce que la période d'adaptation soit plus difficile », a-t-il admis en visioconférence, mercredi. « Les gars sont géniaux, c'est tellement facile. Ils forment un groupe tissé serré. Ils m'ont accueilli à bras ouverts. Je suis revenu du voyage de deux semaines en ayant le sentiment d'être avec l'équipe depuis un an.
« Ç'a été une bonne chose de commencer la saison sur la route. Nous avons pu fraterniser et créé des liens forts pendant le voyage. Nous sommes très proches et j'ai hâte à la suite des choses. »
Il faut dire qu'Anderson, comme les autres nouveaux venus, a rapidement pris les moyens afin de se faire de nouveaux amis.
Anderson a marqué deux buts à son premier match, le gardien réserviste Jake Allen a signé deux victoires pendant le périple, Tyler Toffoli a été tout feu tout flamme lors des trois derniers matchs à Vancouver tandis que Joel Edmundson et Alexander Romanov ont abattu de la bonne besogne en défense.
La suite, donc, pour l'Ontarien âgé de 26 ans, c'est un premier match à domicile avec sa nouvelle équipe, jeudi. Les Flames de Calgary seront les visiteurs (19h HE; RDS, TSN2, SNO, NHL.TV).
Mardi, le gaillard a mis les pieds pour la première fois dans l'antre du Tricolore au Centre Bell.
« C'est immense, on peut presque se perdre, a-t-il lancé. J'ai été très impressionné, on ne manque d'absolument rien. De faire le tour du vestiaire et de voir les plaques immortalisant tous les grands joueurs de l'organisation, c'était à couper le souffle. J'étais émerveillé. »
L'entraîneur Claude Julien a accordé le mérite d'une intégration réussie pour les nouveaux à toute l'organisation - les dirigeants et les joueurs.
« Nous avons un bon noyau de vétérans. Ils savent mettre les nouveaux rapidement à leur aise, mais nous aussi, les entraîneurs, faisons notre part, a-t-il souligné. On peut dire la même chose de tous les membres de l'organisation. On ne lésine pas sur l'effort et les moyens pour vite faire sentir les nouveaux comme chez eux. »
Bien évidemment, le succès est un élément facilitateur d'une bonne intégration. Tout baigne dans l'huile présentement dans l'entourage de l'équipe. On met l'épaule à la roue pendant les séances d'entraînement et on se paie du bon temps après, comme on a pu voir les jeunes joueurs le faire sur la glace à Brossard, mercredi.
Pour revenir à Anderson, il a non seulement fait une bonne première impression avec l'équipe, il a également couronné de succès son retour au jeu. Il n'avait pas rejoué avec les Blue Jackets de Columbus depuis qu'il avait été opéré à l'épaule gauche en février 2020.
Son coup de patin explosif, son puissant lancer et sa touche de marqueur, il les a vite retrouvés. Il admet qu'il se surprend lui-même.
« Je me suis concentré pendant la longue période de réadaptation à me rétablir de l'opération, a-t-il expliqué. Tout m'est revenu naturellement. Je ne sais pas comment j'ai fait. »
Quand tout va à merveille, on accepte plus facilement les décisions de l'entraîneur en notre défaveur.
Anderson doit céder sa place au vétéran Corey Perry au sein de la deuxième unité de l'attaque massive. Julien a dit que ça coulait de source d'utiliser Perry comme écran devant le gardien adverse parce qu'il est passé maître dans cet art.
Anderson s'est dit bien d'accord avec son « coach ». Il demeure tout de même impliqué dans la seconde unité, ayant pris part aux répétitions en alternance avec Brendan Gallagher, mercredi.
« On souhaite avoir une présence devant le filet en supériorité et Corey est une légende en la matière, a-t-il acquiescé. J'ai pratiqué en alternance avec 'Gally'. On veut que j'occupe le poste le long de la bande au milieu du cercle de remise au jeu et que je décoche des tirs. On tente des expériences, c'est correct. »
