Au Centre Bell jeudi, les Flames n'y ont vu que du feu.
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Le CH a pris l'initiative 2-0 en première période grâce à un doublé en supériorité. Il a sonné le glas de ses rivaux en faisant 4-0 en infériorité vers la fin du deuxième tiers.
On a repris là où on avait laissé à l'étranger, et c'est là un signe fort encourageant pour les troupiers de l'entraîneur Claude Julien.
« Parce que nous travaillons fort sur les unités spéciales pendant les séances d'entraînement », a répondu Julien, à l'issue du gain de 4-2 des siens, quand on lui a demandé à quoi il attribuait l'amélioration marquée à ce chapitre.
« Nous travaillons tout le temps les unités spéciales », a renchéri l'attaquant Jonathan Drouin. « C'est bon d'obtenir des résultats. »
Les entraîneurs ont visiblement pris le taureau par les cornes pendant la saison morte afin d'apporter des ajustements et de maximiser le potentiel des éléments appelés à attaquer et à défendre. L'inefficacité du jeu de puissance a été le talon d'Achilles du CH, la saison dernière. Il fallait remédier à la situation. Depuis l'ouverture du camp, on ne lésine pas sur cet aspect à l'entraînement.
« À force de répéter les mêmes jeux, on vient à savoir où tout le monde se trouve sur la patinoire, a relevé Drouin. Le personnel d'entraîneurs a fait du bon travail pour positionner les gars à l'endroit où ils peuvent être les plus utiles. »
Les deux unités du jeu de puissance sont fort différentes. La première, celle au sein de laquelle Drouin évolue avec les défenseurs Shea Weber et Petry, en plus des attaquants Nick Suzuki et Tyler Toffoli, mise davantage sur la finesse.
La seconde, composée des Brendan Gallagher, Corey Perry, Jesperi Kotkaniemi, Tomas Tatar et Alexander Romanov, déploie plus d'énergie près du filet.
« Pour notre unité, les défenseurs font de bonnes relances et ils nous remettent la rondelle quand on a de la vitesse, a expliqué Drouin. Nous pouvons donc entrer plus efficacement en zone adverse.
« Une fois rendu, on essaie de faire en sorte que 'Webie' (Weber) ou Tyler (Toffoli) puissent décocher des tirs.
« L'autre unité fonctionne différemment, mais elle connaît également du succès, a ajouté Drouin. Ça donne du rythme à l'équipe. »
Le Tricolore a déjà fait mouche huit fois en 26 occasions en supériorité cette saison, pour un taux de réussite de 30,7 pour cent, et cinq autres fois en situation d'autodéfense.