Jeff Carter, Kings de Los Angeles (A) : Carter avait bien entamé la saison avec cinq points, dont quatre mentions d'aide, à ses quatre premiers matchs, mais depuis, il n'a obtenu qu'une maigre passe en huit rencontres, ayant été blanchi de la feuille de pointage à ses cinq plus récents affrontements. Les Kings ont amorcé la campagne en inscrivant en moyenne trois buts par partie à leurs quatre premiers matchs, mais c'était l'exception plutôt que la norme parce que depuis leur offensive ne fait que ralentir, ce qui nuit bien sûr à Carter, qui est aussi employé sur la deuxième vague du jeu de puissance. La bonne nouvelle est qu'il est le meneur des Kings avec 39 lancers, mais il n'a qu'un seul but cette saison. Son pourcentage de tirs de 2,6 pour cent ne peut qu'augmenter, mais pour toutes les raisons énumérées précédemment, vous devriez aller voir ailleurs.
Erik Karlsson, Sharks de San Jose (D) : Karlsson présente des statistiques inquiétantes, alors qu'il n'a que trois passes en 11 rencontres et qu'il a été blanchi de la feuille de pointage lors des cinq dernières parties. Encore plus inquiétant, il est le plus utilisé sur le jeu de puissance en moyenne (3:49) et le deuxième joueur obtenant le plus de temps de jeu chez les Sharks (26:27), mais il n'arrive pas à récolter des points malgré tout ce temps passé sur la patinoire. S'il n'amasse pas de points, Karlsson ne vous aidera dans aucune autre catégorie. Il affiche un horrible différentiel de moins-5, il décoche moins de deux tirs par rencontre et il n'a jamais été reconnu comme un joueur qui distribue les coups d'épaule. On sait tous que Karlsson peut démarrer la machine à tout moment, mais le fait que les Sharks inscrivent peu de buts (2,55 par match; 26e dans la LNH) et qu'ils en arrachent sur le jeu de puissance ne l'aide pas. En fait, si Karlsson finit par connaître une bonne séquence, ce serait peut-être le moment de le vendre à fort prix à un directeur général de votre ligue qui va mordre à l'hameçon. Ses belles années sont fort probablement derrière lui.
Juuse Saros, Predators de Nashville (G) : Depuis le 22 janvier, parmi les gardiens ayant joué au moins trois matchs, seuls Jonathan Quick et Marcus Hogberg ont fait pire que Juuse Saros au chapitre de la moyenne (4,50) et du pourcentage (,843). Au cours de cette séquence, Saros montre un dossier de 1-4-0. Le Finlandais ne montre pas de bonnes statistiques périphériques, et, en plus, l'équipe devant lui inscrit peu de buts, ce qui l'empêche de récolter des victoires dans les pools qui comptabilisent uniquement cette statistique. Les Predators ont perdu cinq de leurs six derniers matchs et inscrit deux buts ou moins dans une rencontre à quatre reprises durant cette séquence. Tant que l'offensive de Nashville n'affichera pas plus de constance, il vaut mieux éviter ses gardiens.