Bergeron numbers

On a toujours dit au cours de sa carrière que l'impact de Patrice Bergeron dans un match ne se calculait pas qu'en statistiques, mais ça ne veut pas dire que ses statistiques ne sont pas impressionnantes. À la suite de l'annonce de la retraite du Québécois, mardi, passons en revue ses chiffres et ses accomplissements au cours de ses 19 saisons dans la LNH.

Son plus grand exploit est sans contredit d'avoir remporté le trophée Selke, remis au meilleur attaquant défensif de la Ligue, six fois, dont lors de sa dernière saison.

« Patrice Bergeron est le meilleur joueur à caractère défensif que j'ai pu côtoyer », a souligné l'entraîneur-chef des Bruins Jim Montgomery le mois dernier, avant que le joueur de centre reçoive à nouveau le Selke lors de la Cérémonie de remise des trophées de la LNH.

Mais il n'y a pas que défensivement que Bergeron s'est signalé. Ses habiletés partout sur la patinoire et sa constance lui ont permis de se hisser parmi l'élite de la LNH.

Depuis ses débuts dans la LNH en 2003-2004, il se classe en neuvième place pour les points (1040 en 1294 matchs joués), est à égalité avec John Tavares au 11e rang pour les buts (427) et est 12e pour les passes (613). Il est également huitième pour les points à forces égales (666), à égalité avec Evgeni Malkin, au sixième rang pour les buts gagnants (81) et occupe la troisième position pour les tirs au but (3974). En plus de sa production offensive, Bergeron a le meilleur pourcentage de mises au jeu parmi tous les joueurs de la LNH au cours de cette période (57,9 pour cent; minimum 11 000 mises en jeu), il est au huitième échelon pour les revirements provoqués (811) et sixième parmi tous les attaquants pour les tirs bloqués (847).

Bergeron a également été un joueur exceptionnel lors des séries éliminatoires de la Coupe Stanley, puisque les Bruins s'y sont qualifiés lors de 15 de ses 19 saisons, en plus de remporter la Coupe en 2011. Depuis 2003-2004, Bergeron est à égalité avec ses coéquipiers Brad Marchand et David Krejci pour le septième plus grand nombre de points en séries éliminatoires (128 en 170 parties) dans le circuit. Il se classe également neuvième pour les passes (78), sixième pour les points à force égale (86) et quatrième pour les tirs au but (561).

Depuis qu'il a été sélectionné par les Bruins en deuxième ronde (45e) du repêchage de 2003, Bergeron s'est démarqué dans sa catégorie. Parmi les joueurs repêchés en 2003, il est le deuxième meilleur marqueur (Eric Staal a 1063 points en 1365 matchs), il est cinquième pour les buts et les filets à forces égales (274), à égalité avec Joe Pavelski, et il est quatrième pour les buts en avantage numérique (131). Il est également deuxième pour les points à forces égales, troisième pour les points en avantage numérique (326), premier pour les points en infériorité numérique (48), troisième pour les revirements provoqués et quatrième parmi les attaquants pour les tirs bloqués (847).

Parmi tous les joueurs actifs de la LNH l'an dernier, Bergeron possédait le deuxième meilleur différentiel plus-moins de la Ligue (plus-289), derrière Marchand (plus-290), et il prend le deuxième rang pour les buts en infériorité numérique (22), également derrière Marchand (33).

Bergeron est l'un des 30 joueurs ayant remporté la Triple couronne du hockey, c'est-à-dire qu'il a mis la main sur la Coupe Stanley, sur une médaille d'or olympique (2010, Vancouver; 2014, Sotchi) et sur une médaille d'or au Championnat mondial de la FIHG (2004, République tchèque). Les quatre seuls autres joueurs actifs à avoir réussi cet exploit sont Sidney Crosby, Jonathan Toews, Corey Perry et Eric Staal.

Voyez les plus beaux jeux en carrière de Bergeron

Bergeron, qui a également aidé le Canada à remporter la Coupe du monde de hockey en 2016, et il est l'un des quatre joueurs de l'histoire de la LNH à avoir soulevé la Coupe Stanley, obtenu une médaille d'or olympique et avoir gagné le trophée Selke, avec Toews, Pavel Datsyuk et Steve Yzerman.

Bergeron a peut-être accumulé les faits d'armes sur la glace, mais il s'est aussi signalé grâce à son leadership, lui qui a été le capitaine des Bruins lors des trois dernières saisons. Lorsqu'il discutait de l'héritage du Québécois le mois dernier, Montgomery l'a décrit comme « un grand leader dont tout le monde parle positivement, mais que c'est encore plus spécial de côtoyer au quotidien. »

« Tu apprends de lui, et je pense que je suis une meilleure personne grâce à lui. »