Série globale : Le Wild heureux de ses progrès

STOCKHOLM – Le Wild du Minnesota n’a pas obtenu les quatre points qu’il recherchait à Stockholm, mais il sera de retour en Amérique du Nord avec quelque chose de peut-être plus important encore – son identité. 

Jouant de façon solide défensivement tout en marquant des buts à des moments opportuns, les joueurs du Wild ont été en mesure de forcer la tenue de la prolongation face aux Maple Leafs de Toronto, avant de s’incliner 4-3 dans le dernier match de la Série globale de la LNH en Suède présentée par Fastenal au Avicii Arena. 

Le Wild, qui est arrivé en Europe à la suite d’un revers gênant de 8-3 contre les Stars de Dallas dimanche dernier, a récolté deux points au cours du voyage, le premier étant obtenu dans une défaite de 2-1 en tirs de barrage aux mains des Sénateurs d’Ottawa samedi. 

« Il y a plusieurs bonnes choses à soutirer de ce périple, a soutenu l’attaquant Marcus Foligno. Nous sommes venus ici en équipe, nous avons eu du plaisir à l’extérieur de la glace, et en même temps, nous avons un peu retrouvé nos moyens sur la glace. C’est ce que nous voulions faire en venant ici. On aurait facilement pu amasser quatre points. »

Rien n’est facile pour le Minnesota dernièrement. L’équipe avait perdu trois matchs de suite en temps réglementaire par un score combiné de 15-6 avant de prendre la direction de la Suède. 

Les hommes de Dean Evason tiraient de l’arrière 3-1 après 4:22 en troisième période contre les Maple Leafs, mais ils n’ont pas abandonné et sont venus de l’arrière. Le défenseur Jake Middleton a d’abord trouvé le fond du filet d’un tir de la pointe à 6:10, puis Mats Zuccarello a redirigé une passe de Brock Faber en fonçant vers le filet à 8:42.

Le Wild a dominé 36-25 dans la colonne des tirs, mais a raté le filet à 14 autres reprises. 

« Nous avons super bien paru, mais pour une raison ou une autre, nous ne marquons pas présentement, a dit Evason. Aujourd’hui, nous avons parlé de l’année dernière, alors que nous étions dans le même genre de situation. Nous ne marquions pas, et je pense que [Ryan Hartman] avait compté un but avec sa tête ou ses fesses, quelque chose du genre, puis il y a eu un effet boule de neige à partir de là.

« Nous devons croire que c’est ce qui va se produire. Ça ne s’est pas encore produit. Nous avons marqué des buts ce soir, mais nous ratons le filet sur des occasions en or. Nous avons obtenu plus de tirs qu’eux, probablement même plus de chances de marquer. Nous avons fait de très belles choses dans ce match de hockey et nous n’avons pas été récompensés. »

La meilleure chance est survenue après 30 secondes de temps additionnel quand Joel Eriksson Ek s’est retrouvé seul dans l’enclave. Il a tenté de déjouer le gardien Joseph Woll en sortant les mains, mais il n’a pu glisser la rondelle sous ses jambières. Environ deux minutes et demie plus tard, William Nylander marquait le but gagnant pour les Maple Leafs.

« Les joueurs savent comment nous devons jouer pour avoir du succès, a continué Evason. Ceci étant dit, nous avons marqué quelques buts ce soir, c’est génial. Nous avons envoyé beaucoup de rondelles au filet, nous avons mis de la circulation devant le filet et marqué des buts là où ça fait mal. Mais nous devons aussi en marquer quelques-uns plus beaux quand les occasions se présentent. C’est ceux-là qu’on ne marque pas présentement. »

Au moins, le rendement défensif a mieux paru pour une équipe qui accorde en moyenne quatre buts par match cette saison, au 31e rang de la LNH à ce chapitre. 

« Nous sommes satisfaits de notre jeu, il y a beaucoup de choses dont on peut être fiers, a dit Foligno. Mais il y a tout de même un peu d’amertume d’avoir laissé filer deux points. Nous en avons décroché deux et nous avons retrouvé un peu notre identité. »

Ça reste aux joueurs du Wild (5-8-4) de mettre fin à la série de cinq défaites (0-3-2). 

« J’ai aimé la façon dont nous nous sommes battus pour revenir dans le match, mais je suis déçu de me retrouver du mauvais côté, a dit le gardien Marc-André Fleury, qui a réalisé 21 arrêts contre Toronto. Nous avons évidemment besoin d’en faire plus, nous en voulons plus, mais c’est un pas dans la bonne direction. »